Saint-Thomas-de-Caxton est « entre bonnes mains »

SAINT-ÉTIENNE-DES-GRÈS. La municipalité de Saint-Thomas-de-Caxton a été fondée en 1903 comme étant une paroisse religieuse. Elle a été érigée civilement en 1916, où le premier conseil municipal a été formé, mais uniquement pour une période de deux ans. Cette municipalité est devenue au fil du temps un secteur, mais continue d’être bien vivante en étant divisée et gérée par les trois municipalités limitrophes.

Une particularité unique dans la MRC de Maskinongé. Une église, un cimetière, un centre communautaire, une école jusqu’en 1955, un point de services de la Caisse Desjardins de l’Ouest de la Mauricie, un parc des loisirs bien garni et jusqu’à tout récemment une bibliothèque se retrouvent dans ce secteur.

«Il y a une forte appartenance des citoyens envers leur municipalité. Les services ont été améliorés au fil du temps. Saint-Étienne est la municipalité maître d’œuvre parce qu’on a une plus grande proportion de la population», explique Robert Landry, maire de Saint-Étienne-des-Grès.

Bien qu’elle conserve son appellation de Saint-Thomas-de-Caxton, ce secteur n’est plus reconnu comme étant une municipalité auprès du répertoire du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire. N’empêche que les citoyens tiennent à leur secteur comme en témoigne le maire de Saint-Étienne-des-Grès.

«Le dernier recensement démontre qu’il y a environ 700 personnes qui y vivent. Ces citoyens sont bien desservis par nos services et ils ne sont pas laissés à eux-mêmes. Tous les citoyens sont rattachés à une municipalité, que ce soit Saint-Barnabé, Yamachiche ou Saint-Étienne et paient des taxes aux différents endroits. Lorsque vient le moment de faire des investissements, travaux ou améliorations, on consulte les municipalités et on sépare la facture», commente M. Landry. «La population avait de la difficulté à se reconnaître dans la nouvelle façon de procéder il y a plusieurs dizaines d’années, mais je pense qu’avec le temps les gens ont compris les bienfaits de cette nouvelle gestion. On s’assure de répondre aux besoins des citoyens dans la mesure du possible comme dans chacune de nos municipalités. Saint-Thomas n’est pas à l’écart des autres, ça c’est certain.»

Saint-Thomas-de-Caxton demeure le seul secteur dans la MRC de Maskinongé qui conserve son appellation et où des affiches indiquent la présence de cette communauté sans nécessairement avoir une gestion municipale dédiée au secteur comme l’ensemble des autres municipalités du territoire. À l’instar des municipalités voisines, Saint-Thomas possède un territoire agricole et celui-ci est reconnu pour la production de légumes et de petits fruits. La preuve, un festival de la fraise avait été créé en 1981 par des bénévoles. Il n’a malheureusement duré que quelques années seulement.

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