Rétrospective 2016 de la MRC de Maskinongé

Comme chaque début d’année, TC Media publie sa rétrospective des 12 derniers mois. Voyez les évènements qui ont marqué l’actualité dans la région.

Performance de l’année

La jeune patineuse de Maskinongé, Laurence Cormier a remporté les Championnats B de la section Québec grâce à un double axel reproduit à deux reprises lors de la finale en février dernier. Elle a réalisé une performance quasi parfaite, la meilleure de sa carrière. Ce championnat représentait pour Laurence sa plus grosse compétition de l’année. Ces performances lui ont permis de se joindre à l’équipe de développement de Patinage Québec. Cette athlète du Club de patinage artistique de Louiseville a aussi obtenu son laissez-passer pour participer aux compétitions du Défi de Patinage Canada en terminant au 6e rang au pays à la suite de ses performances réalisées lors de la série nationale estivale dans sa catégorie. Elle a représenté le Québec lors des Défis de Patinage Canada dans la catégorie pré-novice. Une expérience enrichissante pour elle.

Scoop de l’année

La municipalité de Saint-Paulin a joint les rangs du mouvement Parkrun. Du même coup, elle est devenue la première communauté dans l’est du Canada et la première petite municipalité au monde à se joindre à Parkrun. TC Media vous avait annoncé les intentions de la municipalité au mois d’octobre dernier. À la suite de tout le processus, Parkrun a accepté la municipalité et a également recruté Annie Bellemare, responsable du projet, comme ambassadrice du mouvement au Québec. Parkrun est un mouvement mondial dans lequel une communauté s’associe afin d’organiser chaque samedi matin, à 9h, un défi de course à pied et de marche de 5 km pour les adultes et de 2,5 km pour les enfants, et ce, dans un circuit sécurisé. Ce mouvement fait la promotion de l’activité physique, des saines habitudes de vie et rassemble des communautés de partout à travers le monde.

Investissement de l’année

L’usine d’abattage et de découpe de porcs d’Olymel (ATRAHAN) à Yamachiche sera agrandie et réaménagée à grands frais au cours des prochains mois. L’annonce a été faite au mois d’août 2016. Un deuxième quart de travail sera également mis sur pied, permettant l’embauche de 350 nouveaux travailleurs. Au total, pas moins de 80 millions de dollars seront investis dans ce projet, issu du partenariat 50-50 annoncé entre Olymel et le Groupe Robitaille (Lucyporc). La superficie sera considérablement augmentée et la capacité de production doublera. Grâce à cet investissement, l’usine d’ATRAHAN deviendra une des plus compétitives au pays et la plus importante du genre au Québec. Les travaux débuteront au printemps 2017.

Coup de coeur de l’année

Avec son nouveau permis de parc zoologique, le Zoo de Saint-Édouard-de-Maskinongé a su charmer ses clients en faisant l’acquisition de nouveaux animaux, notamment un tout nouveau lionceau blanc. Le propriétaire, Normand Trahan a investi 150 000$ dans l’ajout de nouveaux animaux et dans la construction de nouveaux enclos pour les loger de façon sécuritaire. Grâce à cet investissement, le zoo a accueilli deux lions blancs (Khal et Léo), un bébé macaque (Fripouille) et deux léopards. On note aussi parmi les nouveaux arrivants des tigres, un lion et des lionnes, des zèbres, un babouin, des lémurs, des gnous, des addax, des élans du Cap et des agoutis. Le zoo compte maintenant 110 variétés d’animaux. Le Zoo de Saint-Édouard fut un coup de cœur pour plusieurs visiteurs en 2016. L’entreprise a connu un été exceptionnel.

Déception de l’année

En 22 parties lors de la saison 2015-2016, le Bellemare a cumulé 10 victoires, 9 défaites et 3 revers en prolongation plaçant la formation au 8e rang du classement général. Cette situation était très loin dans les scénarios envisageables pour la direction du Bellemare à la suite de la conquête du championnat de la saison et des séries éliminatoires l’année précédente. L’année de gloire se rappelleront certains partisans! À l’inverse, la dernière saison fut éprouvante. La direction a admis qu’il y a eu un manque de stabilité au sein de la formation et a assumé sa part de responsabilité. Lors des séries éliminatoires, Louiseville n’a même pas survécu au premier tour. Même si elle avait goûté au champagne l’année d’avant, la formation du Bellemare a fait piètre figure lors de cette campagne.

Faits divers de l’année

Un ancien bar laitier et le restaurant El Greco Pizzeria ont été la proie des flammes le 23 mai dernier. Les deux bâtiments ont été une perte totale. Les deux commerces, dont le restaurant El Greco, et cinq logements ont été touchés, sur l’avenue Saint-Laurent à Louiseville. L’un des bâtiments, celui du bar laitier, était inoccupé depuis plusieurs années. Lors de l’incendie, deux personnes ont dû être transportées au centre hospitalier pour des blessures mineures. Avec la destruction complète du restaurant El Greco, 20 personnes ont perdu leur emploi. Entre 30 et 35 pompiers de Louiseville, Maskinongé, Yamachiche et Sainte-Ursule ont été appelés sur les lieux. Le restaurant familial avait ouvert ses portes en 1971. Sous le choc, les propriétaires ne savaient pas s’ils allaient reconstruire leur commerce dans les jours suivants l’incendie.  Ce feu était le deuxième que la famille Lygitsakos subissait en l’espace de huit ans.

En décembre, nous avons appris que la famille Lygitsakos a décidé de relancer les activités de l’entreprise en faisant l’acquisition du restaurant l’Arc en fleurs de Louiseville. L’ouverture est prévue en janvier 2017.

Le défi sportif de l’année

La Ville de Louiseville est la grande gagnante du concours de la municipalité la plus accueillante du 1000 km du Grand défi Pierre Lavoie. Louiseville a reçu la visite des équipes de cyclistes du 1000 km du Grand défi Pierre Lavoie à la Place Canadel le 17 juin 2016. Au total, ce sont près de 1000 cyclistes qui se sont arrêtés à Louiseville. Le comité organisateur a su rassembler près de 300 bénévoles pour organiser cet arrêt. Louiseville a respectivement remporté une bourse de 25 000$. Ce montant devait être investi dans des projets faisant la promotion des saines habitudes de vie. Le conseil municipal de Louiseville a finalement décidé de consacrer cette bourse au projet du tout nouveau parc de planches à roulettes prévue en 2017.

Débat de l’année

La région a vécu une crise des déchets en 2016. La cause remonte à 2014. À ce moment, la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie (RGMRM) voulait économiser des coûts d’enfouissement de 20 M$. Plutôt que de construire une cinquième cellule d’enfouissement, elle a demandé la possibilité d’enfouir plus de matières dans une cellule déjà existante en changeant sa géométrie, soit la cellule numéro 4. La municipalité de Saint-Étienne-des-Grès s’y est toutefois opposée, en craignant notamment, l’augmentation des odeurs. Ce dossier a finalement été devant les tribunaux. Devant le juge, la Régie et la municipalité ont finalement décidé de prendre entente. La Régie s’est engagée à ouvrir une nouvelle cellule et à ne plus déposer aucune matière dans les cellules 1, 2 et 3 jusqu’à ce que le ministère lui fournisse un certificat d’autorisation. Au début octobre, la Régie a obtenu son certificat d’autorisation permanent pour le site d’enfouissement de Saint-Étienne-des-Grès. Toutefois, ce certificat a été émis conditionnellement à ce que des travaux soient complétés et que toutes les conditions exigées par le ministère de l’Environnement soient respectées.

Déclaration de l’année

Le très coloré maire de Louiseville, Yvon Deshaies n’hésite pas à dire sa façon de penser. En mai dernier, il révélait à TC Media son intérêt d’obtenir une prison provinciale à Louiseville étant donné que les prisons du Québec débordent. Au moment de sa déclaration, il rappelait que l’ancien député libéral fédéral de Berthier-Maskinongé Antonio Yanakis était lui aussi en faveur de la construction d’une prison à Louiseville. Yvon Deshaies croit que les retombées sont importantes. «Ce ne sont pas les plus importants criminels qui sont dans les prisons provinciales ni des criminels qui ont tué. Un projet comme ça représente de bons emplois et de bons salaires. Ce sont des gens de partout au Québec qui pourraient être transportés là. Les familles qui viendront faire une visite amènent des retombées importantes sur notre territoire que ce soit dans les restaurants ou nos commerces locaux.» Le premier magistrat estime toujours que la position géographique de Louiseville pourrait permettre de développer un projet semblable.

Le projet qui ne voit pas le jour

La relance du complexe agrotouristique Chez Gerry de Saint-Paulin s’annonçait très bonne. TC Media avait appris que des promoteurs de la région de Lanaudière tentaient de faire revivre cet endroit unique pour la nouvelle saison de motoneige. Après des mois d’efforts pour faire l’acquisition du bâtiment et du site, des démarches pour le recrutement d’employés, Benoit Lapointe et deux autres actionnaires déjà impliqués dans le monde des affaires près de Joliette voulaient redonner une certaine notoriété à ce complexe fermé depuis près de deux ans. Ils souhaitaient conserver le relais, la cabane à sucre et le concept de restauration tout en apportant un volet spectacle pour attirer une autre clientèle. Toutefois, c’est en raison du coût de l’assurance que les responsables ont décidé, à la toute dernière minute, de ne pas aller de l’avant avec ce projet.

Mauvaise nouvelle économique de l’année

L’usine Midi de Maskinongé, une division de Meubles BDM+ inc. – filiale de Groupe Bermex – a complètement transféré sa production à l’usine Dinec de Trois-Rivières. La direction a décidé de déménager cette production avant la fin des procédures en justice avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en lien avec des problèmes environnementaux. L’intégration de la chaîne de production de l’usine Midi dans l’usine Dinec a tout de même eu quelques avantages, notamment lors de l’expédition des commandes. Cette décision a touché près d’une quarantaine de travailleurs. L’imposante usine située à l’entrée du village de Maskinongé était supposée devenir un entrepôt. Présentement, l’usine de Maskinongé est à vendre.

Évènement inusité de l’année

Saint-Élie-de-Caxton a été fondée le 12 avril 1865. Il apparaissait donc logique que soient célébrées les fêtes du 150e anniversaire du village en 2015. Ce qui a été fait avec succès. En cours de route, toutefois, un doute a été semé. En se basant sur des informations trouvées quant à la reconnaissance ou non de l’existence de l’année 1922 et suivant certaines rumeurs du village, la fête de Noël de 1921 aurait été tellement arrosée que les Caxtonniens se seraient réveillés un an plus tard. Or, l’an dernier, près de 5722 personnes de partout ont signé une pétition ne demandant rien de moins que la poursuite des activités des célébrations du 150e en 2016. Cette pétition a d’ailleurs été déposée par Fred Pellerin au conseil municipal en février dernier. On a confirmé quelques semaines plus tard que le 150e allait être reconduit en 2016. Le Re-150e a rassemblé sous son parapluie une multitude d’activités, issues du 150e. Une autre idée originale du populaire Fred Pellerin.