RER Hydro obtient un sursis d’un mois

ÉCONOMIE. La Cour supérieure a finalement décidé de prolonger d’un mois le délai accordé au Groupe RER qui tente de trouver de nouveaux investisseurs pour éviter la faillite.

Après s’être placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), le 30 juillet dernier, l’entreprise avait jusqu’à aujourd’hui pour présenter un plan de restructuration, mais elle plaidait que son délai a été insuffisant.

Selon ce que rapporte Le Journal de Montréal sur son site Web, le juge estime qu’Imad Hamad mérite une chance de continuer ses efforts pour trouver du financement afin de donner au projet toutes les chances de réussite.

C’est mardi ou mercredi prochain que l’intégral de la décision doit être rendu public, selon ce que nous avons pu apprendre auprès de la greffe du palais de justice de Montréal, où la cause était entendue ce matin.

Il nous a également été impossible d’obtenir de commentaires de la firme d’avocats Stikeman Elliot, étant donné qu’il s’agit d’un dossier qui est en litige.

Un dénouement inespéré

Les carottes semblaient cuites pour l’entreprise qui croulait sous des dettes de 35 millions $ au moment de se placer sous la protection des tribunaux, alors que la situation de l’entreprise a dégénéré au cours des dernières semaines.

Plus tôt cette semaine, le contrôleur de Raymond Chabot, Emmanuel Phaneuf, avait rendu public un rapport défavorable dans lequel il concluait que le processus de relance n’est plus à l’avantage des créanciers.

Ce matin, le Journal de Montréal mentionnait pour sa part que les créanciers s’apprêtaient à mettre fin à l’aventure.