Québec appuie l’accès à la justice dans Maskinongé

JUSTICE. Le gouvernement du Québec a annoncé une aide financière de 15 000 $ à l’organisme ÉquiJustice Maskinongé, connu également sous le nom de Ressources alternatives Maskinongé, dans le cadre du Programme d’aide financière pour favoriser l’accès à la justice.

Le député de Maskinongé, Simon Allaire, en a fait l’annonce le 25 février dernier, au nom de la ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Sonia LeBel.

Le projet consiste à former des médiateurs bénévoles au nord du territoire afin que les citoyens de ces villages éloignés puissent aussi avoir accès à la médiation citoyenne plus facilement s’ils vivent des conflits que ce soit de voisinage, interpersonnels, entre un ou plusieurs citoyens et/ou organismes, en milieu de travail ou autres.

«L’aide financière accordée à ÉquiJustice Maskinongé, démontre sans équivoque, la volonté gouvernementale d’offrir à la population de notre région un meilleur accès à la justice», explique Simon Allaire, député de Maskinongé.

À l’échelle nationale, le gouvernement accorde une somme de 650 000 $ pour la réalisation de 20 projets. «Le financement de projets favorisant l’accès à la justice est indispensable pour rapprocher la justice du quotidien des citoyens. Je tiens à souligner la détermination des organismes qui conçoivent et mettent en œuvre ces projets pour le plus grand bénéfice de la population. Je les remercie pour leur implication dans l’amélioration de l’accès à la justice pour les Québécoises et les Québécois», indique Sonia LeBel, ministre de la Justice.

Plus particulièrement, les projets financés s’adressent à des clientèles variées vivant des enjeux particuliers en matière d’accès à la justice. Ils portent également sur la prévention et le règlement des différends ou offrent aux citoyens des services innovants favorisant l’accessibilité à la justice, notamment grâce à l’aide des nouvelles technologies.

Les sommes accordées proviennent du Fonds Accès Justice. Ce fonds spécial a été créé au ministère de la Justice du Québec le 5 avril 2012. Ses revenus proviennent principalement de sommes perçues à la suite d’infractions aux lois pénales québécoises et de l’entente Canada-Québec concernant les mesures québécoises de justice familiale.