Plus de soutien pour les femmes et les autochtones qui osent entreprendre

ENTREPRENEURIAT. Les Services d’aide au développement des collectivités (SADC) de la Mauricie et le Centre d’aide aux entreprises (CAE) peuvent maintenant soutenir davantage les femmes entrepreneures et les entrepreneurs autochtones grâce à une bonification de l’initiative Soutien aux petites entreprises. Cet investissement, qui représente un montant minimum de 95 300$ pour la région de la Mauricie, permettra aux SADC et au CAE d’accroître les activités d’affaires des entreprises détenues par des femmes ou celles détenues par des autochtones. «On est bien heureux de cette bonification. Le soutien aux femmes entrepreneures était une demande formulée depuis un certain temps. Au Centre-Mauricie, on avait notamment mené un projet d’entrepreneuriat au féminin. Et quant au soutien des entrepreneurs autochtones, ça concerne plus précisément le Haut St-Maurice, mais on voit que c’est une priorité du gouvernement canadien», souligne Gilles Mercure, directeur général de la SADC de la Vallée-de-la-Batiscan, qui a agi à titre de porte-parole pour ses collègues des autres SADC. Ce soutien supplémentaire consiste en de l’accompagnement des entreprises concernées, ainsi qu’à de l’aide financière, principalement pour réduire certaines factures d’honoraires lorsque les entreprises doivent faire appel à des spécialistes externes (ressources humaines, comptabilité, etc.). On prévoit aussi que cela pourrait contribuer à l’essor de ces entreprises. En combinant le Soutien aux petites entreprises et sa bonification, on estime qu’environ 66 entreprises de la Mauricie auront été accompagnées avant l’échéance du programme dans cinq mois. «C’est un support qui fait la différence. Sans ce soutien, des entreprises auraient peut-être dû freiner leur croissance, souligne M. Mercure. Par ailleurs, les problématiques plus particulières aux femmes entrepreneures sont documentées depuis quelques années. Pensons, par exemple, à la mise de fonds. Parfois, elles ont moins d’argent à investir dans leur mise de fonds. C’est important de ne pas avoir que des profils d’entrepreneurs masculins dans la région.» Le député de Saint-Maurice – Champlain et ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, François-Philippe Champagne, affirme que «les SADC sont d’importants partenaires dans le développement socio-économique de notre milieu que ce soit au niveau du rôle conseil offert aux entrepreneurs ou le soutien financier. De plus, elles agissent souvent comme leviers dans de nombreux projets, tout en favorisant le travail de concertation avec les autres acteurs clés».