Mouches et moustiques: conséquences sur l’environnement

ENVIRONNEMENT. La saison de moustiques est particulièrement pénible cette année partout au Québec et en Ontario. Le printemps tardif suivi de précipitations soutenues ont fait qu’un chevauchement de l’émergence des espèces de moustiques a eu lieu, donnant l’impression qu’il y a plus d’insectes piqueurs que d’habitude.

Dans les faits, il y en a environ le même nombre, c’est seulement que toutes les espèces arrivent simultanément dû à la spécificité de la saison 2014. Outre les piqûres et les réactions allergiques causées par les insectes piqueurs, cela peut avoir des conséquences plus graves.

Les gens et les commerçants désespérés de voir autant d’insectes piqueurs ont souvent recours à l’installation de pièges non sélectifs et peuvent être tentés d’effectuer des traitements chimiques.

Ce genre de traitement n’affecte pas seulement les moustiques, mais aussi les abeilles, les papillons, les araignées, etc. Il comporte aussi un niveau de toxicité pouvant affecter toute forme de vie animale, dont les humains.

Une solution existe afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens, de diminuer les impacts de la nuisance et de préserver les milieux sensibles. Le contrôle biologique des insectes piqueurs est une pratique qui existe depuis une trentaine d’années dans l’Est du Canada.

Des dizaines de municipalités dont Trois-Rivières, Mont-Tremblant et Laval se prévalent de ce genre de programme écoresponsable afin de diminuer l’impact des insectes piqueurs dans leur communauté.