Mobilisation pour identifier les situations de maltraitance des aînés
MALTRAITANCE. Le milieu entend maximiser les efforts pour identifier les situations de maltraitance chez les aînés et les orienter, si nécessaire, vers les ressources d’aide appropriées.
L’Association des aidants naturels du bassin de Maskinongé et la Coopérative d’aide à domicile de la MRC de Maskinongé s’unissent et se joignent à la Table de concertation Abus auprès des aînés de la Mauricie pour un tout nouveau projet sur le territoire. Le projet « Sentinelles Mauricie » permettra d’améliorer la sécurité des aînés en misant sur des bénévoles-sentinelles qui pourront observer et identifier des situations de maltraitance sur l’ensemble de la région.
«Nous avons à l’heure actuelle recruté 40 sentinelles. Ce sont des bénévoles provenant de la population, des organismes ou encore des services publics ou privés de chez nous. L’association des deux organismes va faciliter le recrutement et permettra la formation de plus d’une vingtaine de sentinelles ici. On souhaiterait que les employés des centres d’hébergement et de soins de longue durée embarquent dans ce projet», indique Colette Coudé, agente de projet pour la table de concertation.
L’Association des aidants naturels du bassin de Maskinongé et la Coopérative d’aide à domicile de la MRC de Maskinongé croient que la plupart des victimes ont peur de dénoncer ou de demander de l’aide. Elles considèrent que ce projet entraînera des retombées positives. «Il contribuera à rendre les employés et les bénévoles de nos deux organismes plus vigilants aux réalités que représente le risque d’abus auprès des aînés. Ce projet va également permettre de guider les victimes vers les bonnes ressources pour les soutenir», estime Julie Béland, directrice générale de la Coopérative d’aide à domicile de la MRC de Maskinongé. Les personnes intéressées à devenir une sentinelle peuvent communiquer avec les deux organismes situés dans la MRC de Maskinongé.
Qu’est-ce qu’une sentinelle?
C’est un(e) intervenant(e) de proximité provenant d’une association, d’un organisme communautaire ou un bénévole oeuvrant dans un établissement de santé. Il peut s’agir aussi d’un professionnel, d’un salarié à l’emploi d’une organisation. Autrement dit, toute personne intéressée à s’engager à lutter contre la maltraitance envers les aînés.
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