Louiseville va en appel d’offres

LOUISEVILLE. La Ville de Louiseville va en appel d’offres public pour trouver et mandater l’entreprise qui sera responsable de démolir l’immeuble à logements incendié sur la rue Notre-Dame Sud, il y a plus d’un an.

Rappelons qu’un incendie a endommagé cet immeuble de 12 logements en janvier 2016. Après avoir laissé le temps au propriétaire Benoit Ferron de démolir son bâtiment, la Ville avait entrepris des procédures judiciaires qu’il procède rapidement.

Dans un jugement rendu en octobre par la Cour supérieure, le juge ordonnait au propriétaire de démolir l’immeuble dans un délai de 30 jours. Une fois le délai écoulé, la Ville a obtenu l’autorisation d’aller de l’avant en raison de l’inaction de M. Ferron et de lui refiler la facture.

Or, en novembre dernier, le propriétaire a fait parvenir une mise en demeure à la Ville en expliquant qu’il n’avait pas reçu tous les documents nécessaires en raison de son incarcération. De fait, la Ville n’a pas pu procéder à la démolition du bâtiment. Toutefois, dans un second jugement, la Ville a obtenu gain cause une seconde fois.

D’après ce que le directeur général de Louiseville a indiqué lors de la séance régulière du conseil municipal de février, la Ville doit aller en appel d’offres public pour procéder à la démolition puisque la Commission de la construction du Québec (CCQ) interdit que celle-ci soit effectuée par les employés municipaux.

Le maire de Louiseville souhaite régler la situation le plus rapidement possible. «Nous voulions faire les travaux. On s’apprêtait à mettre la bâtisse à terre quand nous avons su qu’on ne pouvait pas faire les travaux à l’interne. On doit donc aller en appel d’offres. Nos employés ont barricadé le bâtiment et on le surveille, mais il y a des délais à respecter en allant en appel d’offres. On a bien hâte de ne plus voir le bâtiment, surtout pour la sécurité des gens autour», convient Yvon Deshaies, maire de Louiseville.

Les travaux de démolition sont estimés à plus de 100 000$. Lors de la dernière séance du conseil municipal, des citoyens inquiets ont rappelé aux élus l’importance de faire disparaître ce bâtiment en raison de sa dangerosité. Ils ont également allégué que certains individus tentent toujours d’y entrer malgré les barricades.