Les paroisses fusionnent

TOURNANT.  Le processus de transition menant vers la réduction de 67 à 13 nouvelles paroisses se déroule bien en Mauricie. 

Après plus de 70 rencontres de consultation avec les paroissiens dans la région, les équipes chargées de mener à bien cette réforme s’affairent présentement à compléter les dernières étapes de cette démarche.

À compter du 1er janvier 2018, toutes les paroisses actuelles seront dissoutes pour faire place aux 13 nouvelles paroisses. Chaque municipalité possédant un lieu de culte catholique deviendra désormais une communauté.

«Cette nouvelle paroisse deviendra un regroupement de communautés. Il y aura un siège social par paroisse et celui-ci va gérer l’ensemble des communautés du point de vue administratif, mais rien ne change à l’intérieur des municipalités. Chaque milieu doit respecter deux conditions pour devenir une communauté, soit avoir un lieu de culte pour se réunir et former une équipe de vie communautaire», partage Louis Pettigrew, responsable du comité de transition  pour le secteur de Louiseville.

S’adapter au changement

Dans la MRC de Maskinongé, trois nouvelles paroisses verront le jour. Ce Tournant missionnaire apporte inévitablement son lot d’inquiétudes. À cet effet, de nombreuses consultations ont permis d’expliquer clairement cette vaste réflexion enclenchée en 2014.

«Ce n’était pas évident au début de faire comprendre aux gens l’objectif de cette démarche. Ça prend toujours une période pour accepter le changement. L’idée ce n’est pas de tout bousculer. On veut se regrouper pour être encore plus fort. Chaque milieu faisait face à d’importants défis, notamment au niveau de la relève. Les communautés recevront les mêmes services. Il fallait juste trouver une nouvelle façon de s’organiser pour répondre à notre mission et aller chercher les jeunes», admet M. Pettigrew.

Gestion de proximité

Ce changement administratif n’amènera toutefois aucun changement du point de vue financier dans chaque localité. Le comité mis en place dans chaque communauté sera toujours responsable de faire la tenue de livres et de la gestion de l’argent recueilli localement, qui servira aux services et à l’entretien des bâtisses de son territoire. Par contre, la comptabilité au sens large se fera au siège social de cette nouvelle paroisse, dont le nom sera dévoilé au cours des prochains jours.

Enfin, l’initiative de conserver, de changer la vocation ou de vendre le lieu de culte de chacune des municipalités relèvera de chacune des communautés de proximité.

Dans cette transition, les paroisses actuelles sont supportées par Serge Simard, coordonnateur du développement organisationnel au diocèse de Trois-Rivières.

Dès le mois de septembre, le diocèse prévoit l’entrée en fonction des prêtres-modérateurs, des coordonnatrices et des nouvelles équipes pastorales. Les équipes de vie communautaire seront officiellement mises en place un mois plus tard. L’entrée en vigueur des 13 nouvelles paroisses se fera dès le 1er janvier 2018.

La réorganisation dans la MRC de Maskinongé

Zone Valentine-Lupien (MRC de Maskinongé): 3 paroisses, 3 fabriques, dont 2 en unité pastorale, 2 équipes pastorales, 2 prêtres-modérateurs

1. Saint-Antoine-de-Padoue (Louiseville), Saint-Édouard-de-Maskinongé, Saint-Joseph-de-Maskinongé, Saint-Justin, Saint-Léon-le-Grand, Sainte-Angèle et Sainte-Ursule
2. Charette, Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Mathieu-du-Parc, Saint-Boniface, Pointe-du-Lac Saint-Thomas-de-Caxton et Saint-Étienne-des-Grès
3. Yamachiche, Saint-Sévère, Saint-Barnabé, Saint-Paulin et Saint-Alexis-des-Monts

Suivez Pier-Olivier Gagnon sur Twitter: @POGagnon