Les feux d’artifice vus d’un autre oeil
Depuis trois ans maintenant, Stéphane Leblanc met de la couleur dans le ciel louisevillois en procédant à la mise à feu des feux d’artifice de la Saint-Jean-Baptiste à Louiseville.
Artificier depuis quelques années, M. Leblanc a le plaisir de préparer, installer et allumer les feux d’artifice qui rassemblent plus d’un millier de spectateurs à Louiseville dans le cadre des festivités de la Fête nationale.
L’homme qui se cache derrière les feux d’artifice de Louiseville égaye le ciel d’environ cinq évènements par année.
«Ce n’est pas un emploi à temps plein. Les feux d’artifice sont habituellement dans des occasions bien spéciales et je me déplace en moyenne 5 fois par année pour en allumer», explique M. Leblanc, qui occupe un emploi à temps plein à l’extérieur de la région et qui est aussi pompier pour la municipalité de Maskinongé.
Aimer ce qu’on fait
L’artificier est en service dans plusieurs évènements de la région, notamment les feux du Grand Prix de Trois-Rivières et ceux du Festival de la Truite Mouchetée de Saint-Alexis-des-Monts.
D’une durée d’environ 10 minutes, les feux d’artifice de Louiseville ont ravi les gens réunis, eux qui ne se sont pas gênés pour applaudir le spectacle qu’ils venaient de voir. Ce type de spectacle nécessite une période de préparation d’environ 4 heures, contrairement à celui du Grand Prix de Trois-Rivières qui demande plusieurs jours.
Bien que ces évènements nécessitent beaucoup de préparation avant de faire feu, Stéphane Leblanc affirme qu’il a toujours beaucoup de plaisir chaque fois qu’il voit une mèche s’enflammer.
«C’est trippant, j’ai commencé à faire ça quand un ami de Saint-Paulin m’a montré comment et donné la chance de l’essayer pour une première fois. Depuis ce temps-là, j’ai du plaisir à monter un spectacle pyrotechnique. On le voit encore ce soir (23 juin): c’est spectaculaire et les gens apprécient. Ici à Louiseville, on allume les feux manuellement, ce qui ajoute une petite dose d’adrénaline supplémentaire parce que c’est toi qui fait le feu comme tu le veux», conclut fièrement M. Leblanc.