«Les employés de Coloridé sont injustement pénalisés» – Guy André

Le député de Berthier-Maskinongé, Guy André, tient à dénoncer les injustices qui s’appliquent lorsque les travailleuses et les travailleurs déposent une demande à l’assurance-emploi. En effet, par voie de communiqué, le député cite en exemple les 140 employés de l’entreprise Coloridé qui se verront privés de deux semaines de revenu lorsqu’ils ont déposé leur demande à l’assurance-emploi. Rappelons que ces travailleuses et ces travailleurs se sont retrouvés sans emploi à cause d’un incendie qui a détruit récemment l’entreprise Coloridé de Louiseville.

Le délai de carence impose un délai de deux semaines d’attente pour les nouveaux prestataires d’assurance-emploi. «Ces deux semaines d’attente, les travailleuses et les travailleurs ne les récupèrent jamais financièrement. Ils payent des cotisations, mais ne récupèrent aucunement ces deux semaines. Pourtant, il s’agit d’une assurance, d’un régime qui fonctionne avec l’argent des travailleuses et des travailleurs ainsi qu’avec le concours des entreprises. Le gouvernement ne met pas un dollar là-dedans. Au contraire, les gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédé ont détourné plus de 54 milliards de dollars à d’autres fins que l’aide aux travailleuses et aux travailleurs », déclare Guy André.

Le député André a donc fait circuler une pétition dans la circonscription de Berthier-Maskinongé demandant au gouvernement fédéral l’abolition du délai d’attente pour les personnes qui font une première demande à l’assurance-emploi. «L’élimination du délai d’attente constitue une aide concrète aux travailleuses et aux travailleurs qui perdent leur emploi en leur évitant de se retrouver en période où ils ne perçoivent aucun revenu. L’élimination du délai d’attente aurait été une mesure utile pour ces employé(e)s, dont la majorité sont des femmes. Je vais d’ailleurs déposer cette pétition qui comporte plus de 4 000 signatures à la reprise des travaux à la Chambre des communes. N’oublions pas que libéraux et conservateurs refusent d’éliminer le délai d’attente. Malheureusement, nous voyons encore aujourd’hui les impacts de leur insensibilité envers les besoins des travailleuses et des travailleurs de Berthier-Maskinongé et du Québec. Les employés de Coloridé sont injustement pénalisés», conclut Guy André.