«Les contentions sont des mesures exceptionnelles» -Annie Dubé

Le personnel de l’établissement doit privilégier des mesures alternatives à la contention et effectuer une meilleure surveillance des patients à risque de chuter.

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De plus en plus, le CSSS de Maskinongé s’occupe d’une clientèle ayant des problèmes cognitifs. Cette situation mène le personnel de l’établissement à porter une attention particulière aux déplacements des patients.

«On doit trouver des solutions pour aider ces personnes sans les attacher. Cette clientèle ne doit pas perdre sa mobilité. Dans un espace de quelques jours à peine, la personne peut la perdre et elle peut devenir alitée», explique Annie Dubé, conseillère cadre intérimaire aux soins infirmiers.

Actuellement, la direction fait savoir qu’aucun patient n’est contentionné autant en hébergement de longue durée qu’à l’hôpital. Désormais, «les contentions sont des mesures exceptionnelles».

Chaque année, le personnel du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé est formé pour faire face à une éventuelle situation de contentionnement.

En cas de chute

Un protocole précis doit être appliqué lorsqu’un patient «chute». À titre d’exemple, une surveillance régulière précise doit être faite durant 48 heures, une infirmière s’occupe de faire cette surveillance visuelle afin de constater les rougeurs, des douleurs ou des déformations pour déterminer s’il y a eu une conséquence suite à la chute. D’ailleurs, le ministère recommande que les familles soient avisées uniquement lorsque la chute a des conséquences. Sinon, la famille peut demander d’être avisée en tout temps. «Les familles sont vraiment bien informées de cette mesure de décontentionnement et de notre façon de procéder dès l’admission d’une personne à notre centre d’hébergement. La majorité des gens sont d’accord avec notre façon de faire et de cette mesure de décontentionnement», conclut madame Dubé.