Le Wilf Seymour et la barge Alouette Spirit toujours prisonniers du lac Saint-Pierre
Le Wilf Seymour, un bateau-remorqueur, et la barge Alouette Spirit, chargée de lingots d’aluminium, sont toujours échoués dans le lac Saint-Pierre, à la hauteur de Louiseville, et ce, depuis le 25 décembre dernier. Force est d’admettre que le navire ne sera pas renfloué avant quelques jours encore puisque la compagnie propriétaire du bateau-remorqueur et de la barge, McKeil Marine, n’a toujours pas remis son plan de renflouement à Transports Canada et à la Garde côtière canadienne. McKeil Marine étudie présentement plusieurs options pour renflouer la barge. Rappelons que le 25 décembre dernier, vers 6h40, le remorqueur Wilf Seymour et la barge Alouette Spirit, ont dévié de la voie maritime et se sont échoués. Le navire avait quitté Sept-îles et se dirigeait à Oswego dans l’État de New-York. Heureusement, personne n’a été blessé et la Garde côtière canadienne rapportait qu’il n’y avait aucun risque pour l’environnement. Au moment de l’incident, le navire était sous le contrôle obligatoire de pilotage de l’Administration de pilotage des Laurentides. «Les conditions météorologiques et de visibilité ont été jugées médiocres au moment de l’événement. Au-delà de cela, la cause de l’incident est encore sous enquête. La barge et le remorqueur n’ont pas été endommagés. Le remorqueur (Wilf Seymour) est demeuré flottant tout au long de l’échouement et n’a pas touché le fond à aucun moment», précise Matthew Kendrick, porte-parole de McKeil Marine. Quelques jours après l’évènement, Transports Canada avait affirmé qu’une défaillance électrique aurait affecté les équipements de navigation. Le problème est maintenant réglé. Des tentatives pour renflouer le bateau-remorqueur et sa barge ont été menées, mais sans succès jusqu’à maintenant. Le plan de renflouement, qui sera complété au cours des prochains jours, comprendra notamment une opération de déchargement de la cargaison afin de réduire le poids total de la barge qui se situe présentement à près de 13 000 tonnes. Selon McKeil Marine, les conditions météorologiques et la présence des glaces rendent les opérations très difficiles présentement. Le chenal n’est pas obstrué et une réduction de la vitesse est demandée aux navires qui passent à proximité.