Le tressage des rameaux

Le dimanche des rameaux est une tradition religieuse particulière, donnant forme à un type d’artisanat particulier venant en aide à la Fabrique. Chacun est béni et souvent tressé, une façon de donner une valeur ajoutée à ce symbole religieux.

«Quand j’étais jeune, nous tressions des rameaux en branche de sapin», explique Suzanne Lambert, bénévole et membre de l’AFÉAS de Saint-Édouard-de-Maskinongé.

Les branches de rameaux de palmes se conservent plus longtemps, jusqu’au mercredi des cendres, affirme la dame, posant ce geste par marque de solidarité envers l’église de sa municipalité.

«Je tresse les rameaux à temps perdu, c’est une bonne forme de bénévolat» affirme Pierrette Pichette, dame impliquée, également membre de l’AFÉAS édouardienne.

Pour la municipalité de Saint-Édouard-de-Maskinongé, comme pour bien d’autres, chaque sou apporté à la Fabrique permet de maintenir en vie l’église paroissiale.

Les rameaux, une tradition antique

«Lorsque Jésus est entré à Jérusalem, les gens l’ont acclamé avec des rameaux de palmes», affirme l’abbé Dany Dubois, se fiant au récit de l’évangile.

«Le rameau vert représente le Christ plein de vie; une fois séché, on s’en départit en le brûlant comme tout autre objet religieux», ajoute le prêtre.

Les cendres représentent la mort; elles sont obtenues en brûlant les rameaux bénis et sont elles-mêmes un symbole. Ce symbole de protection se renouvelle donc traditionnellement d’année en année.