Le ski-joring, Slalom et jumps… à cheval!
C’est le 12 mars dernier que la compétition de Ski-Joring s’est déroulée à Saint-Édouard-de-Maskinongé. Bien que le temps doux ne se soit pas présenté comme un agrément, les organisateurs n’avaient qu’un seul but en tête : faire connaître ce sport permettant aux coureurs de tous niveaux d’aller chercher leur dose d’adrénaline.
«Ce sport peut devenir extrême, mais ce n’est pas plus casse-cou que de se faire tirer derrière un VTT», affirme Patrick Leblanc, organisateur de l’événement et amoureux de ce sport peu connu.
Alliant le plaisir des sports équestres à celui des sports d’hiver, le principe du Ski-Joring est le suivant : fixer un câble de 33 pieds à l’attelage d’un cheval sur lequel le skieur s’accroche afin de compléter un circuit parsemé de cônes et de sauts sans oublier tous les anneaux devant être attrapés au passage, et ce, le plus rapidement possible. Il s’agit donc d’un sport d’équipe où courent, le skieur, le cavalier et sa monture.
Lors des compétitions auxquelles j’ai assisté aux États-Unis, les skieurs allaient jusqu’à 70 km/h affirme l’organisateur.
Lors de cette première compétition du genre dans la région, les organisateurs ont même entrepris de créer deux pistes au lieu d’une seule, ce qui permettait d’avoir un skieur sur la ligne de départ à chaque minute, du jamais vu en Ski-Joring selon l’organisateur. «Ce sport est en plein développement et nous voulons le faire connaître en créant un événement indépendant», soutient l’organisateur.
Une première édition satisfaisante
Une centaine de spectateurs ont passé l’après-midi aux abords des pistes afin de voir défiler la dizaine de skieurs. «Plusieurs skieurs se sont décommandés à cause du redoux de la fin de semaine», a affirmé Pier-Luc Morin, organisateur de l’événement, tout de même satisfait de l’attrait provoqué par la compétition.
Les organisateurs planifient refaire une prochaine édition dans les premiers mois d’hiver dans le but d’éviter les cancellations liées au temps doux ainsi que les maux de tête que cela occasionne pour l’entretien des pistes.