Le rêve de Doris Dubé officiellement réalisé

Une grande fébrilité régnait, ce 12 novembre, en milieu d’avant-midi, à la bâtisse de Premier Envol, qui compte huit logements sociaux et communautaires offerts à des personnes autonomes qui présentent une légère déficience intellectuelle.

Fébrilité parce qu’en ce grand jour se faisait l’inauguration officielle des lieux en présence de la ministre des Transports du Québec et ministre responsable de la Mauricie, Mme Julie Boulet. Cocktail de bienvenue, allocutions de circonstance, coupe du ruban traditionnelle, remise d’une plaque marquant l’événement, le tout en présence de nombreux invités, représentants gouvernementaux, municipaux, d’organismes sociocommunautaires et, comme il se devait, les locataires logements, des femmes et hommes heureux de célébrer ce moment important.

Mme Dubé

« C’est un grand jour pour Premier Envol. Une nouvelle ressource est née », a lancé d’entrée de jeu, Mme Doris Dubé, présidente du conseil d’administration de Premier Envol. Cette dame a mis énormément d’énergie, depuis les tout débuts de cette aventure, en 2002, afin d’en arriver à atteindre son but

Mme Dubé a rappelé qu’il s’agissait pour elle de répondre à un besoin légitime de personnes atteintes d’une légère déficience intellectuelle que de faire en sorte de leur offrir des logements sociaux et communautaires et de les encadrer de façon à ce qu’elles puissent atteindre leur autonomie. Une équipe de travail de cinq personnes œuvre à Premier Envol.

La grande responsable de la réalisation de Premier Envol a voulu souligner l’appui qu’elle a reçu du gouvernement provincial, la ville de Louiseville, la Caisse Desjardins de l’Ouest de la Mauricie, les gens du milieu avec leur grande générosité. « Seul, Premier Envol n’aurait jamais pu voir le jour », de lancer Mme Dubé.

Pour sa part, le maire Guy Richard a déclaré que Mme Dubé avait porté le projet à bout de bras. « Le projet n’aurait pas pris naissance sans Mme Dubé. Tout le mérite lui revient. Il faut être fier de voir ce projet à Louiseville », de dire le maire.

La ministre Julie Boulet a également rendu hommage à Mme Dubé. « Mme Dubé est la vedette de la journée. Ça prend de la détermination, du cœur et de la persévérance pour mener un tel projet à terme. S’il n’y avait pas eu de Mme Dubé, il n’y aurait pas eu ce projet-là », a laissé savoir la ministre responsable de la Mauricie. « Les résident pourront s’épanouir chaque jour dans une aire de vie confortable et de qualité », a ajouté Mme Boulet.

880 000 $

La construction de l’immeuble de Premier Envol a nécessité un investissement de plus de 880 000 $. Elle a été réalisée avec la participation de partenaires publics, communautaires et privés. Un montant de 415 000 $ a été accordé en vertu du programme AccèsLogis Québec par la Société d’Habitation du Québec (SHQ). Plus de 210 000 $ ont été recueillis dans le milieu. De cette somme, la Ville de Louiseville a versé 57 000 $ dont plus de 26 000 $ sous forme de rabais de taxes capitalisé.

Tous les locataires de Premier Envol peuvent bénéficier du programme Supplément au loyer, une aide financière destinée aux personnes à faible revenu qui, sans ce soutien supplémentaire, devraient débourser plus de 25 % de leur revenu pour se loger. Le supplément au loyer versé représentera, sur une période de cinq ans, une aide financière totale de 108 000 $. De ce montant, 97 000 $ seront versés par la SHQ et près de 11 000 $ par la Ville de Louiseville.

La ministre Boulet a fait savoir que la réalisation de ce projet s’inscrit dans l’initiative du gouvernement du Québec en vue d’atteindre, d’ici 2010, son objectif de 22 000 nouveaux logements sociaux et communautaires destinés à des ménages à revenu faible, modeste ou moyen, ou à des personnes en difficulté ayant des besoins particuliers de logement.

Bref, ce 12 novembre restera mémorable pour Mme Doris Dubé et les autres membres du conseil d’administration de Premier Envol, les locataires des huit logements de même que les partenaires du milieu qui ont appuyé ce projet visant à faciliter les conditions de vie de personnes présentant une légère déficience intellectuelle et leur permettre d’atteindre éventuellement leur autonomie.