Le phénomène des lutins gagne l’école primaire de Louiseville

«Frimousse» a été le personnage le plus populaire à l’école primaire de Louiseville en décembre. Le lutin a été capturé au début du mois et amené, notamment, dans la classe multiniveaux de l’enseignante Émie Bilodeau de l’école Jean XXIII.

Jusqu’au début des vacances de Noël, le lutin a réservé une série de surprises aux élèves. Figé à la lumière du jour, le lutin s’animait toutes les nuits pour jouer quelques tours aux élèves, avec la complicité de l’enseignante. Ensemble, ils ont pris un malin plaisir à réaliser des «mauvais» coups qui ont bien fait rire les jeunes.

Par exemple, les élèves lisaient dès leur arrivée en classe un message écrit au tableau par Frimousse et constataient ce qu’il avait fait durant la nuit.

«La magie était vraiment forte dans la classe», souligne Émie Bilodeau.

Le lutin est retourné auprès du Père Noël une fois sa mission terminée à Louiseville. Le 24 décembre, il l’a aidé à distribuer ses cadeaux.

Retombées positives

L’enseignante a constaté que son initiative a aidé certains élèves ayant des difficultés avec leur comportement.

«Souvent, notre lutin passait un message et l’élève changeait son comportement, illustre-t-elle. Ç’a vraiment eu un impact positif dans la classe.»

Par exemple, une élève ne cessait de tousser en faisant exprès. Le lutin a alors écrit au tableau en demandant à la personne d’arrêter de tousser parce que ça lui faisait mal aux oreilles.

Une idée adaptée à la réalité

Émie Bilodeau a trouvé cette idée sur les réseaux sociaux et l’a adaptée à sa classe pour permettre d’apporter quelque chose de nouveau durant cette période des Fêtes. Elle-même mère, le phénomène du lutin faisait également partie intégrale de la vie à la maison avec sa fille. Après cette réalisation dans sa classe, Émie Bilodeau se dit très satisfaite du résultat et confirme que les élèves ont vraiment embarqué dans cette aventure magique. D’ailleurs, cette expérience devrait être répétée l’an prochain.

L’origine du phénomène des lutins

Rappelons que la légende des lutins a débuté il y a six ans au Saguenay-Lac-Saint-Jean dans la cour de Régis Tremblay, un grand-père de Métabetchouan. Deux enfants s’interrogeaient sur des traces de pas dans la neige sur le terrain de monsieur Tremblay. Cherchant à leur expliquer d’où cela provenait, il leur a simplement dit qu’il s’agissait de traces de lutins. Depuis, il a publié deux livres expliquant comment les chasser et comment les adopter pour la période du temps des Fêtes.