Le conseil municipal critiqué

LOUISEVILLE.  La décision de la Ville de Louiseville de suspendre ses démarches pour quelques mois dans le dossier du prolongement du réseau d’égout dans les secteurs boulevard Est, boulevard Ouest et de l’avenue Royale est vivement critiquée par le candidat à la mairie Laurent Robitaille.

Le candidat a appris cette nouvelle dans l’Écho de Maskinongé. Dans l’attente de voir si de nouveaux programmes seront annoncés par le gouvernement provincial, le conseil municipal a préféré relancer le dossier au début de la prochaine année. «C’est déjà dans l’optique du conseil municipal depuis un bon moment de ne pas toucher à ce dossier. Ils pensent qu’il pourrait y avoir de nouveaux programmes. À mon avis, ce n’est pas une raison valable. Il existe des programmes et des subventions de l’ordre de 83 % du coût du projet pour ça depuis plusieurs années. La Ville a même déjà utilisé ces programmes pour d’autres rues à Louiseville. C’est vraiment une question de mettre de côté le dossier. Je déplore l’inaction des élus dans ce dossier alors que les gens de ces secteurs n’attendent qu’après ça. C’est un service essentiel!», rappelle Laurent Robitaille.

Depuis plus d’un an, les résidents des secteurs boulevard Est, boulevard Ouest et de l’avenue Royale se présentent à l’hôtel de ville chaque mois pour défendre le dossier du prolongement du réseau d’égout municipal auprès des élus. «Les citoyens de ces secteurs accumulent des frustrations. En tant que municipalité, on ne peut pas ignorer ces projets-là. Ça doit faire partie des priorités. Je constate que ce n’est pas dans la vision des gens qui sont-là!», estime le candidat.

Laurent Robitaille constate un relâchement de la part du conseil municipal de Louiseville en cette fin de mandat. «Quand tu es élu, c’est pour quatre ans! Ça n’empêche pas de mettre des choses de l’avant surtout si ces gens-là pensent rester en place après. Il faut prendre les devants, faire des demandes de subvention quand même et prendre les informations nécessaires. Ça n’a pas de sens de dire qu’on ne touche plus à ça avant 2018».