Le chef Fred Chappuis donne ses meilleures adresses

ALIMENTATION. TC Media a demandé au chef Fred Chappuis, qui travaille au Marché Godefroy depuis neuf ans, de nous livrer ses coups de cœur de la région.

Tout en tenant compte de ses goûts personnels, Fred s’est aussi mis dans la peau d’un touriste qui débarque dans la région et qui est un «amateur de bouffe», afin de lui présenter les meilleurs endroits à découvrir.

Après avoir eu quelques jours de réflexion, il a admis avoir trouvé l’exercice difficile. «La Mauricie et la Rive-Sud ont plein de bonnes adresses intéressantes. C’était difficile d’arrêter mes choix!, lance-t-il. Dans certains cas, c’est le chef qui parle et dans d’autres, c’est le gars, tout simplement. Je dirais que c’est un mélange des deux, avec mes préférences, mes valeurs, mes goûts, etc.»

Gastronomie

Pour les gens qui aiment la grande gastronomie, Fred Chappuis recommande l’Auberge du Lac St-Pierre, qui offre une fine cuisine raffinée et imaginative mettant en vedette les produits les plus frais. Il aime également Le Poivre Noir, restaurant classé 5 étoiles avec une vue imprenable sur le fleuve St-Laurent.

Dans Nicolet-Bécancour, l’Auberge Godefroy et le restaurant Ô Réfectoire de l’Hôtel Montfort figurent également dans son palmarès.

Côté «événements», le chef souligne Les Délices d’automne et Phare du Champlain, où on retrouve notamment une tente agroalimentaire.

Pub-Bistro

En Mauricie, les coups de cœur du chef en matière de resto de style bistro sont le Zélé, à Grand-Mère, qui présente une cuisine d’inspiration française composée de produits du terroir et saisonniers, ainsi que la Maison de Débauche par Le Carlito.

Fred aime également l’ambiance et la nourriture du Buck pub gastronomique, Le Temps d’une pinte et Le Trou du Diable.

La Rive-Sud n’est pas en reste, selon lui, avec le restaurant Le Thymbré, à Nicolet. Ouvert depuis 2005, ce petit resto sympathique est maintenant reconnu comme l’une des meilleures tables au Centre-du-Québec.

Cafés écolo

Pour ceux qui aiment siroter un café ou prendre une bouchée tout en vivant une expérience, le chef fondateur de Fredélys a cinq suggestions. D’abord, il apprécie beaucoup le café historique Chez Eugène, à même le Magasin général Le Brun, à Maskinongé.

Fred Chappuis aime également l’Éco-café Au bout du monde, sur le site de l’Auberge Le Baluchon, à Saint-Paulin. Puis, les mêmes propriétaires ont ouvert l’Éco-café Une faim de loup, un bistro nature du côté de Maïkan Aventure. Ces deux endroits valorisent particulièrement la production biologique et naturelle.

La yourte, aux allures de magasin général, du Rond Coin de Saint-Élie-de-Caxton est aussi dans le palmarès des incontournables du chef, au même titre que la Tomaterie de Saint-Pierre-les-Becquets.

Microbrasseries et vignobles

La Mauricie compte une dizaine de microbrasseries, ce qui est maintenant un créneau sur lequel elle peut miser pour attirer des touristes. Les cinq endroits prisés par Fred Chappuis dans cette catégorie sont: Le temps d’une pinte, le Gambrinus, Microbrasserie Nouvelle-France, À la Fût, ainsi que le Trou du Diable.

Pour ce qui est des vignobles, il apprécie les paysages et la vue qu’offrent Domaine & Vins Gélinas, le Fief de la rivière et le Domaine du Clos de l’Isle.

Atouts et évolution

Pour le chef Fred Chappuis, la Mauricie et la Rive-Sud peuvent compter sur des aliments vedettes ou des forces qui rendent notre région attirante pour ceux qui aiment cuisiner et bien manger.

«Outre les nombreuses microbrasseries présentes sur le territoire mauricien, la Haute-Mauricie se distingue avec la qualité de ses champignons sauvages. C’est un élément qui est de plus en plus exploité, indique-t-il. Sur la Rive-Sud, deux entreprises de Saint-Pierre-les-Becquets ont développé des produits fort intéressants, soit la Tomaterie et Bleuets & cie.»

Il se réjouit de constater que tous ceux qui cuisinent, tant les chefs que la population en général, sont de plus en plus sensibles à l’utilisation des produits locaux. Fred remarque également un retour aux sources quant aux produits utilisés, cuisinés et consommés.

«On est à l’ère des foodies. Les gens ont de plus en plus un intérêt face à la bouffe. On est tellement bombardé d’émissions de cuisine que le fait de cuisiner est dans l’ère du temps.»