Lampsilis: des étudiants y étaient en mission
RECHERCHES. Le navire de recherche Lampsilis, de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a accueilli, les 25 et 26 août, une douzaine d’étudiants en écologie aquatique pour la réalisation d’un stage scientifique portant sur le fleuve Saint-Laurent.
Cette mission s’inscrit à l’intérieur d’un cours en écologie fluviale d’une semaine, pendant lequel des étudiants à la maîtrise et au doctorat, venus du Québec et de l’Ontario, réalisent des projets leur permettant de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes fluviaux, sous la direction de professeurs-chercheurs de l’UQTR.
«Cette mission fut un succès sur le point de vue pédagogique. Nous avons étudié plusieurs poissons, mais aussi les choses que les gens voient moins comme les plantes aquatiques et leur rôle très important pour le lac», souligne Andrea Bertolo, professeur au Département des sciences de l’environnement de l’UQTR.
«Ce cours en écologie fluviale est offert dans le cadre du Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciencesnaturelles et en génie (CRSNG) du Canada en écologie lacustre et fluviale (ÉcoLac)», ajoute le professeur Pierre Magnan du Département des sciences de l’environnement de l’UQTR.
«Le projet va bénéficier de subventions allant jusqu’à 3,78 M$ d’ici 2020. On est bien content de dire que ce sont des centaines de jeunes qui vont en bénéficier.»
Voilà une expérience enrichissante pour les étudiants qui y étaient en mission.
«Cette mission scientifique sur le Lampsilis donne donc aux étudiants une chance unique de parfaire leur formation en écologie, tout en manipulant plusieurs appareils de pointe. Ces stagiaires peuvent aussi recueillir différents échantillons de poissons, invertébrés, sédiments et autres, de même que des données physicochimiques variées», explique le professeur Gilbert Cabana, aussi du Département des sciences de l’environnement de l’UQTR.
«On a pu étudier 28 espèces et le lac en compte une cinquantaine. Les éléments de cette cueillette sont analysés en laboratoire, à l’UQTR», conclut-il.