La MRC fait de la main-d’œuvre une priorité

EMPLOI.  Les entreprises évoluant dans l’industrie de la fabrication, du meuble, du textile et de la transformation alimentaire sont en constante recherche de main-d’œuvre.

Le constat est le même pour toutes ces entreprises, c’est une denrée de plus en plus rare dans la région. La MRC de Maskinongé a décidé de s’attaquer à cette problématique en formant un comité de travail pour le secteur de la main-d’œuvre avec différents partenaires puisque cette réalité va même jusqu’à compromettre des projets d’expansion.

«On a décidé de se positionner pour travailler à tous les niveaux sur la problématique de la main-d’œuvre, mais également pour accueillir de nouveaux arrivants et faciliter leur intégration dans la MRC. On est en train de faire des stratégies concertées qui visent la main-d’œuvre dans son ensemble», affirme Jean-Frédéric Bourassa, coordonnateur du Service de développement économique et du territoire de la MRC de Maskinongé en précisant que la mission détaillée de ce nouveau comité sera dévoilée au cours des prochains jours.

La création de ce comité s’ajoute aux autres initiatives déjà mises en place au cours des derniers mois pour recruter et attirer de la main-d’œuvre de l’extérieur. On peut penser par exemple à la Journée découverte et emploi de la MRC de Maskinongé, aux différentes séances d’information et à la participation des intervenants de la région aux foires de l’emploi et aux Salons de l’immigration.

Actuellement, la MRC de Maskinongé révèle que, selon le site Internet d’Emploi-Québec, plus de 160 emplois sont offerts sur le territoire. Avec des projets d’expansion comme celui d’Olymel à Yamachiche, force est d’admettre que les besoins seront encore nombreux dans un avenir rapproché.

Approche personnalisée

À travers les actions mises de l’avant pour attirer de la main-d’œuvre, la MRC de Maskinongé estime qu’une approche personnalisée doit être privilégiée pour aider à régler cette problématique.
«Chaque partenaire a une expertise dans son domaine et peut apporter des solutions. On doit bien cibler les besoins et répondre avec des solutions spécifiques personnalisées. C’est clair qu’en mettant les compétences et les services de tout le monde autour de la table, on sera plus efficace», ajoute M. Bourassa.

Nouvelle formation

Par ailleurs, la Commission scolaire du Chemin-du-Roy lance une deuxième formation d’opérateur de machines à coudre industrielles. Cette formation de 12 semaines débute le 27 novembre prochain et s’inscrit dans le cadre alternance travail-études. Finalement, une rencontre avait lieu le 27 octobre dernier entre les acteurs clés de la région évoluant dans l’industrie du meuble, la MRC de Maskinongé et l’École nationale du meuble pour trouver des moyens d’attirer davantage de travailleurs dans ce domaine. 

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