La Mauricie, pour la vie et la concertation

SOCIÉTÉ. Les acteurs du développement social et économique de la Mauricie ont défendu lundi après-midi l’importance de la concertation et de la planification, sur une base régionale, du développement de la Mauricie, lançant, par le fait-même, un signal d’alarme au gouvernement.

Sous le thème rassembleur de «Mauricie pour la vie», plusieurs intervenants de la région ont pris la parole tour à tour pour parler de l’importance de continuer la concertation chez nous.

André Nollet, directeur général de Tourisme Mauricie, s’est fait tranchant.

«Ce n’est pas le gouvernement provincial qui va nous dicter ce qu’on va faire en Mauricie», a-t-il lancé.

Raymond-Robert Tremblay, directeur général du Cégep de Trois-Rivières, plus tempéré, abondait dans le même sens.

«On ne veut pas travailler chacun de son côté. Nous devons connaître les besoins du milieu et nous en inspirer pour ensuite, répondre à leurs besoins.»

Plusieurs ont abordé l’idée de «sabrer dans la concertation régionale» comme leitmotiv de leur argumentaire.

«La Mauricie est un modèle de concertation régionale. Mais il faut les coudées franches pour le faire», a affirmé Denis Morin de la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan.

«Les MRC et les villes devront prendre les responsabilités laissées par la disparition des CLD. Le ministère des Affaires municipales doit prendre en considération les régions. Les villes et les MRC ont besoin d’aide et de soutien. La concertation est essentielle», a martelé Gérard Bruneau, président de la Conférence régionale des élus de la Mauricie.