«Je ne m’attendais pas à ça…» – Yves Perron

Vision.Yves Perron doit remettre à plus tard son rêve. Ayant fait le saut dans l’arène politique pour défendre les dossiers du comté ainsi que le fait que le Québec devienne un État Nation, il doit faire marche arrière devant le verdict de l’électorat.

Il a obtenu environ le quart des suffrages tandis que la députée sortante Ruth Ellen Brosseau en a récolté environ la moitié. Environ 20% des votes sont allés au Libéral Pierre Destrempes. La Conservatrice Marianne Foucrault et la candidate du parti Vert, Cate Burton-May se sont partagés la différence.

Continuité

«Ça ne veut pas dire que je vais arrêter le combat. Ça veut dire que je ne serai pas là comme député», a affirmé M. Perron à la cinquantaine de militants réunis dans l’une des salles du restaurant La Porte de la Mauricie, à Yamachiche.

Il les a exhortés à continuer le travail sur divers dossiers. Celui de l’oléoduc Énergie Est est du nombre. Il insiste sur le fait que la concrétisation de ce projet représenterait l’ajout de 7 millions d’automobiles. «Ça n’a pas de sens», a-t-il lancé

En regard de la gestion de l’offre, il a parlé de la brèche de 3,25% que le partenariat transpacifique fait dans le marché du lait. «Dans ce système fédéral-là, les Québécois sont à peu près tout le temps sacrifiés. Il faut que ça arrête», a-t-il tonné.

«Notre avenir, notre prospérité ne doit pas être sous la tutelle d’une Nation qui n’est pas la nôtre», a-t-il dit, un peu plus tard.

Il en a aussi profité pour saluer «ce grand homme qu’est Gilles Duceppe».

Au plan national, M. Perron croit que l’arrivée d’un gouvernement Libéral majoritaire est une mauvaise nouvelle. À ses yeux, les Libéraux ont déjà démontré ce qu’ils étaient capables de faire en matière de respect pour le Québec. Il a donné l’exemple de ce qu’il a qualifié de la tricherie lors du référendum de 1995, de la Loi sur la clarté et du scandale des commandites.

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