Fermeture du centre communautaire de Louiseville: des impacts tout au long de l’année

LOUISEVILLE. Chacun se souvient que le 12 septembre 2018, la Ville de Louiseville a évacué tous les organismes de son centre communautaire par mesure de sécurité. Mais qu’en est-il un an plus tard ? Ce dossier a fait bien jaser et couler beaucoup d’encre. La Corporation de développement communautaire (CDC) a travaillé d’arrache-pied pour le bien de ses 7 membres touchés directement par l’évènement.

C’est le Travail de rue Communautaire, le Gyroscope, l’Entre-Aide, le Centre d’action bénévole, Équijustice, l’Association des personnes handicapées et le Centre des Femmes qui se sont retrouvés à la rue à la suite de cette fermeture imprévue. Malgré la situation, ils ont fait preuve d’une admirable résilience.

Une fois les besoins immédiats comblés, il a fallu de toute urgence s’organiser pour que tous les services à la population soient maintenus. Ils se sont d’ailleurs tous relocalisés après quelques semaines, que ce soit de manière temporaire ou permanente. Or, ce qui a émané de toutes les discussions, c’est que le milieu se devait de travailler ensemble pour trouver une solution viable et durable.

Plusieurs options ont été mises sur la table, mais aucune n’était viable à long terme. Un comité s’est donc réuni le 7 novembre dernier. Un an plus tard, la question n’est plus de relocaliser les organismes évacués, mais plutôt de retrouver un lieu rassembleur où les organismes et les citoyens peuvent se retrouver.

Si l’enjeu social n’est pas assez éloquent, il faut penser à tout l’aspect logistique qui a été perdu. Les petites et grandes salles communautaires sont essentielles à la bonne marche des actions de la vie communautaire. Où peut-on tenir une fête, un cours ou un marché dans la ville depuis septembre 2018 ? L’effet n’est pas le même dans une salle privée et le coût est beaucoup plus élevé et le sentiment d’appartenance moindre. Les groupes en ont assez des hausses de frais ! Notons que certains ont vu leur loyer doubler et même tripler. Et cela sans compter l’argent investi dans le déménagement comme les améliorations locatives des milieux de vie.

La CDC de la MRC Maskinongé a ce dossier à cœur et continuera de s’impliquer afin que les organismes et citoyenes de la MRC de Maskinongé retrouvent ce sentiment d’appartenance, propre à une bâtisse où les ressources sont présentes. Il reste encore beaucoup de travail à faire. Un comité de partenaires incluant la MRC  accompagné d’une ressource externe continue le travail afin de mieux cerner les besoins pour mieux définir l’avenir d’un nouveau centre pour les organismes et les citoyens.