Établissements hôteliers: des retombées significatives

TOURISME. Au même titre que les attraits touristiques de la région en cette période estivale, les hôtels développent d’importantes retombées économiques sur l’ensemble du territoire.

Établis comme des lieux d’hébergement reconnus et réputés dans la région, l’Hôtel Sacacomie, l’Auberge du Lac-à-l’Eau-Claire de Saint-Alexis-des-Monts, de même que le Baluchon Éco-Villégiature de Saint-Paulin connaissent une progression au niveau du tourisme d’affaires, contrairement à ailleurs. «C’est généralisé au Québec, le tourisme d’affaires est plutôt à la baisse pour plusieurs raisons, dont les coupures et les compressions budgétaires. Par contre, l’adhésion à l’Association des professionnels de congrès du Québec (APCQ) de ces trois hôtels a permis d’aller chercher d’autres marchés et de séduire de nouvelles clientèles», explique Pascale Plante, directrice du Bureau d’information touristique de la MRC de Maskinongé. Elle estime toutefois que notre région est privilégiée puisqu’elle connait une augmentation de cette clientèle.

Se développer autour d’un but commun

Lors d’une récente rencontre entre les représentants des hôtels ciblés, ils ont fait valoir qu’il y avait une augmentation du nombre d’évènements tenus depuis trois ans dans leur établissement.

«Chacun hôtel cible un marché spécifique et tente de se démarquer dans un créneau en particulier. Chez nous dans la MRC de Maskinongé, c’est différent des hôtels de Trois-Rivières ou d’ailleurs. Nos établissements offrent une foule d’activités en plein air et ils ont chacun leurs particularités. Ça permet de se démarquer des autres puisqu’on a pas la capacité pour accueillir de gros congrès», ajoute Mme Plante.

À ce chapitre, leur adhésion au sein de l’APCQ a permis d’aller chercher tous les types de marché tant du petit que du gros volume et a été «un pas de plus pour améliorer l’accroissement du tourisme d’affaires» sur le territoire.

Un travail à long terme

À travers les opportunités d’affaires et les suivis avec les clients internationaux récurrents chaque année, les établissements possèdent des employés mandatés pour développer leur propre clientèle. «Chaque établissement travaille très fort pour aller chercher du marché. Depuis quelque temps, les établissements ont même commencé à collaborer ensemble, à titre d’exemple, pour loger l’ensemble des touristes lors d’un gros évènement», souligne Mme Plante. Or, il arrive que les hôtels se partagent les groupes afin d’y loger l’ensemble des visiteurs.

Clientèle

Selon la directrice du Bureau d’information touristique de la MRC de Maskinongé, le tourisme d’affaires est «un générateur payant» et représente une plus grande part de clientèle que le tourisme individuel dans ces hôtels. «Ce n’est pas un marché qui doit être délaissé pour autant. Les hôteliers sont conscients qu’ils doivent travailler les deux types de clientèle. Lorsqu’on est entré membre de l’APCQ, on nous disait qu’on offrait tellement quelque chose de différent dans la région! Nous sommes dans le bois avec des paysages magnifiques et on offre une expérience de tourisme différente. Ce n’est pas gênant de dire qu’on a un bon potentiel et qu’on se démarque par nos produits distinctifs.»

Toutefois, afin de maintenir les bons résultats, chaque hôtel doit sans cesse se renouveler pour maintenir un bon achalandage. Quant à l’association avec l’APCQ, les trois hôtels se réuniront à nouveau afin de discuter d’une éventuelle réadhésion au cours des prochains mois.

Minimum des dépenses et retombées économiques selon l’APCQ

Congrès: 310 $ par jour par personne

Évènement particulier ou séjour: 200 $ par jour par personne

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