En processus de vente

SAINT-JUSTIN. L’ancienne usine des Meubles St-Barthélemy située sur la rue Prud’Homme à Saint-Justin pourrait être vendue si l’on se fie au témoignage livré par le propriétaire Pierre Sénécal, lors de l’émission les Récupérateurs diffusée sur Historia au début du mois de janvier.

«Présentement, il y a des gens qui sont intéressés à acheter la bâtisse. On est en négociation avec eux présentement. Je ne peux pas en dire plus long», mentionnait M. Sénécal.

Cette usine a fermé en 1988 et elle était réputée pour la fabrication de meubles en merisier.

À l’automne dernier, le maire de Saint-Justin, Jean-Claude Gauthier, a fait la visite des lieux avec son directeur du Service des incendies pour s’assurer que le bâtiment et ses accès soient sécuritaires. Lors de notre entretien avec le maire au mois de septembre, il souhaitait que le propriétaire des lieux, un Montréalais, démolisse l’usine, fasse la décontamination du terrain pour ensuite le diviser en lots et procéder à la vente des terrains afin d’avoir de nouvelles constructions.

Suite au reportage télévisé diffusé récemment, monsieur Gauthier garde toujours espoir. «Cette usine employait 150 personnes. Si Saint-Justin avait une usine de cette grandeur en fonction, ça permettrait bien des choses à la municipalité. On pourrait avoir près de 40 maisons supplémentaires et une population plus nombreuse. C’est ce à quoi je rêve», rapporte Jean-Claude Gauthier.

Ce dernier rappelle que les infrastructures municipales (eau, égouts) sont présentes sur la rue Prud’Homme et qu’il y aurait un potentiel de 15 à 20 nouvelles maisons sur cette rue.

«Avec ce que monsieur Sénécal a mentionné, est-ce une relance industrielle, un potentiel de nouvelles résidences? Pour moi, ce sont de gros points d’interrogation en ce moment. Au moins, il paie ses taxes, mais on souhaite vraiment que ce dossier avance», explique le maire.

Jusqu’à ce jour, Jean-Claude Gauthier n’a pas eu la chance de rencontrer le propriétaire de l’usine abandonnée pour connaître ses intentions par rapport à l’avenir du bâtiment et de son terrain. Cependant, il souhaiterait que le mystère entourant cette usine désaffectée se règle le plus rapidement possible.

 

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