École Marie-Immaculée: Maskinongé n’a pas d’intérêt envers le bâtiment

IMMOBILIER. La Municipalité de Maskinongé n’est pas intéressée à faire l’acquisition du bâtiment de l’école primaire Marie-Immaculée.

C’est la réponse que le conseil municipal a donnée, le mois passé, au Centre de services scolaire (CSS) du Chemin-du-Roy en lien avec une correspondance qui lui avait été acheminée pour sonder son intérêt de faire l’achat ou non de cette bâtisse désaffectée située au cœur du village.

Depuis qu’il a reçu l’autorisation du ministère de procéder à l’aliénation du lot 4 825 218 du cadastre du Québec, incluant l’école Marie-Immaculée sise au 28, rue Saint-Joseph, à Maskinongé, le Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy suit le processus que prévoit le Règlement sur les normes, les conditions et la procédure d’aliénation d’un immeuble d’une commission scolaire de la Loi sur l’instruction publique afin de se départir de l’édifice et du terrain.

Cet établissement scolaire, construit en 1952, est complètement fermé et condamné depuis l’apparition de fissures sur les murs et les fondations du bâtiment, en février 2017. «Nous ne sommes pas intéressés à faire l’achat de l’école parce qu’elle contient de l’amiante dans les planchers, les murs et même au plafond. Ce serait très dispendieux de la rénover et de la remettre en état pour lui attribuer une nouvelle vocation», explique Roger Michaud, maire de Maskinongé.

Toutefois, dans sa réponse, la municipalité a manifesté son intérêt à acquérir le terrain, une fois qu’il aura été libéré.

Maskinongé n’est pas en mesure à l’heure actuelle de préciser quel type de projet elle entend réserver à ce site. Cette réflexion, précise-t-on, évoluera au fil des décisions qui seront prises par le Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy.

Comme le prévoit la loi, les démarches se poursuivront pour trouver un preneur. Le CSS proposera le bâtiment à d’autres organisations publiques susceptibles d’être intéressées par la propriété. Advenant le cas où les réponses s’avèrent négatives, un appel d’offres public pourrait être lancé.