École Marie-Immaculée: la demande d’aliénation autorisée

ÉDUCATION. Après plusieurs mois d’analyse, le dossier de l’école Marie-Immaculée franchit une nouvelle étape. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur autorise le Centre de services scolaire (CSS) du Chemin-du-Roy (anciennement la commission scolaire) à se départir d’une des deux écoles primaires de Maskinongé.

En effet, selon les informations obtenues par l’Écho de Maskinongé, le CSS du Chemin-du-Roy a reçu, le 13 mars dernier, l’autorisation du ministère de procéder à l’aliénation du lot 4 825 218 du cadastre du Québec, incluant l’école Marie-Immaculée sise au 28, rue Saint-Joseph, à Maskinongé.

Cet établissement scolaire est complètement fermé et condamné depuis l’apparition de fissures sur les murs et les fondations du bâtiment, en février 2017. Un plan de relocalisation avait aussitôt été mis sur pied afin de permettre aux 76 élèves de cette école de poursuivre leur année scolaire au centre communautaire de Maskinongé. Les études géotechniques et les vérifications menées sur le bâtiment ont révélé qu’il serait très coûteux de rénover cette école. Par conséquent, la commission scolaire avait aussitôt décidé de concentrer ses énergies sur l’agrandissement de l’école primaire Saint-Joseph, située tout juste de l’autre côté de la rivière, où seront éventuellement intégrés les élèves de niveau préscolaire et du 1er cycle.

Le Règlement sur les normes, les conditions et la procédure d’aliénation d’un immeuble d’une commission scolaire, de la Loi sur l’instruction publique, prévoit que l’aliénation d’un immeuble d’une commission scolaire dont la valeur excède 100 000 $ doit être effectuée par voie de soumissions publiques. Toutefois, si l’immeuble est enclavé, l’aliénation peut être faite par voie d’appel d’offres sur invitation auprès des propriétaires d’immeubles contigus ou si un seul propriétaire est concerné, de gré à gré.

Ainsi, le Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy a déjà amorcé les démarches pour trouver un preneur. «Cette autorisation permet seulement d’offrir, dans un premier temps, le bâtiment de gré à gré à des organismes publics ainsi qu’à la municipalité et, dans un deuxième temps,  par le biais d’un appel d’offres public si nous n’avons pas reçu d’offre à la première étape. Pour l’heure, une correspondance a été transmise concernant la première étape et nous sommes en attente de rétroactions», explique Stéphane Ayotte, directeur du Service des ressources matérielles.

Ce dernier précise que la dernière étape, celle permettant à son organisation de vendre l’immeuble, est soumise à l’acceptation de la meilleure offre par le ministre.

Lab-École
Par ailleurs, la firme lauréate pour le Lab-École de Maskinongé, soit Paquet-Taillefer et Leclerc architectes, s’affaire présentement à finaliser les plans du projet de rénovation et d’agrandissement de l’école Saint-Joseph. Si tout se déroule comme prévu, les travaux débuteront le printemps prochain. Cette école du futur, dont les investissements prévus sont de près de 10 millions de dollars, doit être livrée pour septembre 2022.