Des pommes, des poires et des bleuets pour tous!

SAINTE-URSULE. Après le démarrage de la Pépinière Casse-Noisette, Marc-Olivier Harvey est en voie de réaliser un autre projet qu’il avait en tête: créer un verger communautaire au cœur de sa municipalité.

Depuis un mois, il s’affaire à planter plus d’une quarantaine d’arbres fruitiers tels que des pommiers, poiriers, pruniers, plants de bleuets, plants de framboises, des noisetiers et du cassis dans ce tout nouveau verger aménagé en permaculture.

Propriétaire d’un terrain résidentiel qui devait d’abord servir au démarrage de son entreprise en 2012, Marc-Olivier Harvey souhaitait vendre ce terrain vacant puisqu’il s’était tourné vers une autre option pour le démarrage de sa pépinière, située à proximité de la route 138 à Maskinongé.

Faute d’acheteurs sérieux, il a décidé de conserver le terrain et d’y aménager ce verger communautaire comestible qui se trouve entre une garderie et l’école primaire Rinfret de Sainte-Ursule.

«C’est un projet que j’avais en tête depuis déjà un bon moment et c’est ma conjointe qui m’a relancé sur cette piste. Le but est que la population puisse bénéficier de cet espace vert, vienne se servir et soit libre de venir ramasser les fruits que les gens voudront sans frais et librement», mentionne M. Harvey.

Afin de réaliser ce projet, il bénéficie d’une subvention de 3 250$ provenant d’Arbres Canada.

Petite collaboration de la municipalité

M. Harvey déplore de ne pas avoir eu un appui plus significatif de la part de la municipalité pour réaliser ce projet, lui qui devra continuer de défrayer les taxes municipales pour ce terrain et débourser pour son entretien.

À ce jour, le conseil municipal a confirmé qu’il fournirait un banc et une table à pique-nique.

«Je m’attendais à plus surtout que c’est un projet pour l’ensemble des citoyens. Je pense que c’est un beau projet qui profitera à tout le monde et ce sera agréable de venir y faire son tour. J’avais envoyé différentes demandes et on n’a pas répondu comme je l’espérais», ajoute M. Harvey.

Ce lieu sera accessible aux citoyens de Sainte-Ursule, mais aussi aux touristes, aux cyclistes et aux gens des autres municipalités.

Quatre ans

En plus d’être un espace vert de 16 700 pieds carrés, ce verger communautaire comestible pourrait même être utilisé dans un volet éducation pour les tout-petits.

«C’est un début. On va l’aménager correctement pour qu’on puisse venir s’y reposer quelques minutes. Nous ajouterons un bassin d’eau avec différentes espèces aquatiques, on veut créer un petit écosystème. Le lieu pourrait même servir à l’école pour un cours sur le cycle de la végétation, des arbres ou des fruits. Il y a un bon potentiel avec cet endroit et j’espère que les gens vont embarquer avec moi dans l’aventure.»

La plupart des fruits de ce verger pourront être cueillis dans environ quatre ans.

Suivez Pier-Olivier Gagnon sur Twitter: @POGagnon