Des paramédics de la région en grève
SAINT-PAULIN. Les paramédics de Saint-Paulin et Saint-Alexis-des-Monts, affiliés à la CSN, ont joint le mouvement provincial de grève, ce jeudi.
Les travailleurs du secteur préhospitalier dénoncent la lenteur des négociations en lien avec le renouvellement des conventions collectives échues depuis le 31 mars 2015. Dans la MRC de Maskinongé, 13 paramédics sont touchés par cette grève. Ils répondent aux appels d’urgence à Saint-Paulin, Saint-Alexis-des-Monts, Charette, Saint-Élie-de-Caxton, Sainte-Angèle-de-Prémont et Saint-Barnabé.
«Il semble que la grève soit le seul moyen de nous faire entendre. Cette grève n’affectera pas les services offerts à la population. Tous les appels seront effectués normalement, les transferts et les retours à domicile aussi», rassure Michel Beaumier, président du Syndicat régional des paramédics du Cœur du Québec – CSN.
Les paramédics ont profité de cette première journée de grève pour se faire entendre et informer la population. «Aujourd’hui (jeudi), on fait une manifestation pacifique au cœur de la municipalité de Saint-Paulin pour expliquer notre démarche. Nos paramédics porteront maintenant des pantalons de camouflage et on va vraiment toucher au volet administratif des employeurs. Les rapports de facturation ne seront plus faits par les paramédics. Donc, les employeurs devront se débrouiller», précise M. Beaumier.
Selon le syndicat, les négociations sont au point mort. «Le ministre de la Santé et des services sociaux, Gaétan Barrette doit se rasseoir à la table des négociations. C’est le principal bailleur de fonds et il refuse de donner le mandat clair aux associations patronales de négocier de façon loyale avec les paramédics. Il menace l’association patronale qui ne viendra pas à une entente de décréter les conditions de travail. C’est inacceptable et irresponsable», commente Loraine Dugas, vice-présidente du CCCQ-CSN.
Rappelons que les paramédics souhaitent une amélioration des conditions salariales, une bonification du régime de retraite, une modification à la charge et aux horaires de travail et l’abolition des horaires de faction.
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