Des mesures adoptées qui ne répondent pas à l’urgence de la situation, selon le NPD

Crise du logement au Canada

À compter du 2 septembre dernier, les militants du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ont marché 28 jours et 560 km, d’Ottawa à Québec, pour dénoncer l’inaction du gouvernement fédéral et exiger 50 000 nouveaux logements sociaux en 5 ans. Le Canada vit une crise du logement sans précédent d’un bout à l’autre du pays: prix des maisons et des loyers en hausse vertigineuse, pénurie de logements, longues listes d’attente pour des logements sociaux et augmentation de l’itinérance. «La crise du logement au Québec commande des actions concrètes dès maintenant, a affirmé la députée néo-démocrate  de Berthier-Maskinongé, Ruth Ellen Brosseau. Les libéraux ont honteusement décidé de prendre en otage le gagne-pain des travailleurs et des travailleuses du Québec et du Canada en promettant d’agir s’ils sont réélus». Le NPD a utilisé sa première journée de l’opposition de la session d’automne à la Chambre des communes pour montrer que les mesures adoptées par le gouvernement libéral ne répondent  pas à l’urgence de la situation.  La motion présentée stipule que le gouvernement devrait investir dès maintenant la moitié du financement prévu pour sa stratégie sur le logement. Cette motion a toutefois été rejetée mardi après-midi par les conservateurs et les libéraux avec un vote final de 45 en faveur et 245 contre. «C’est déplorable que les libéraux fassent de la politicaillerie avec la crise du logement au Canada en repoussant  après la prochaine élection fédérale leur engagement à investir des milliards de dollars, a ajouté Mme Brosseau. Le NPD sait que les Québécois et Québécoises ne peuvent plus attendre; voilà pourquoi nous allons continuer de faire pression sur les libéraux pour qu’ils allouent du financement immédiatement».