Des inspections plus approfondies nécessaires

MASKINONGÉ.  Les élèves et les membres du personnel de l’école primaire Marie-Immaculée termineront l’année scolaire en cours au centre communautaire de Maskinongé.

La Commission scolaire du Chemin-du-Roy a informé les parents des élèves de la situation lors d’une rencontre d’information tenue le 12 septembre dernier à Maskinongé.

Cette rencontre publique, où plus d’une cinquantaine de personnes se sont réunies, avait pour but d’informer les parents des élèves sur les résultats des premières analyses effectuées, entre mars et juillet, par une firme d’ingénieurs. Le deuxième volet de cette soirée d’information permettait à la direction de l’école de faire sa rencontre de début d’année avec les parents.

À la lumière des premières vérifications effectuées sur l’établissement scolaire, les rapports des relevés géotechniques et de l’expertise structurale suggèrent des analyses complémentaires.

«On a pu constater avec les analyses qu’il y a un affaissement de l’école. C’est pourquoi on a besoin d’aller un peu plus loin dans les vérifications. Nous avons eu des hypothèses de travail. On doit vérifier les sols et les fondations du bâtiment. On a besoin de savoir les causes. Ensuite, on veut aussi savoir les correctifs qui pourraient être appliqués et évidemment les coûts relatifs aux réparations pour solidifier le bâtiment», expose Stéphane Ayotte, directeur par intérim du Service des ressources matérielles.

Or, la commission scolaire confirme que des travaux d’excavation et de forage seront effectués au cours des prochaines semaines afin de mesurer l’état des fondations, des pieux installés en 2009, de même que de vérifier la nature des sols sous l’école construite en 1952.

Scénarios

La Commission scolaire du Chemin-du-Roy a devant elle trois scénarios, dont deux plus probables. Le premier demeure la réparation de l’école, le deuxième s’avère la reconstruction complète du bâtiment ce qui s’avère le moins probable et le troisième l’agrandissement de l’école St-Joseph. Afin que le dossier de cette école chemine le plus rapidement possible, la commission scolaire s’apprête déjà à formuler une demande au gouvernement.

«On veut avoir un bilan comparatif des coûts pour tous les scénarios afin de prendre la meilleure décision possible. Par contre, on va faire une demande au ministère de l’Éducation pour un ajout d’espace à l’école St-Joseph pour sauver du temps advenant le cas que c’est un scénario retenu. Sinon, ça va à l’an prochain et on reporte ce dossier d’un an», ajoute M. Ayotte.

«On ne peut pas abandonner un site et une école comme ça et aliéner un bâtiment sans être allé au fond des choses».

Une fois ces expertises complémentaires terminées, la Commission scolaire aura tout en main pour prendre la meilleure décision quant à l’avenir de l’école. Elle prévoit d’ailleurs informer les parents à la fin du mois de novembre. Quant à lui, le scénario retenu devrait être décidé avant la période des Fêtes.

Présent lors de cette rencontre d’information, le député Marc H. Plante a avisé l’assistance que la priorité était de garder les élèves à Maskinongé et que le ministre de l’Éducation était bien au fait du dossier de cette école primaire.

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