Des animaux choyés jusque dans la tombe

DOSSIER. Si les chats de l’Égypte antique avaient droit aux mêmes rites funéraires que leur maitre, certains animaux de compagnie du 21e siècle subissent un sort similaire.

Lorsqu’un animal de compagnie meurt, il y a principalement deux options : l’incinération ou l’enterrement, ce dernier ne pouvant être effectué n’importe où (dont en territoire urbain ou derrière votre maison, pour des raisons sanitaires).

Selon La Fédération des coopératives funéraires du Québec, la proportion des propriétaires qui choisissent de faire enterrer leur animal de compagnie serait encore marginale.

Mais elle note, dans un document sur le marché funéraire du Québec (2010), que ce marché est actif depuis plusieurs années aux États-Unis. «Selon un sondage, 14% d’entre eux (les propriétaires d’animaux aux É-U) désirent organiser des funérailles pour leur chien ou leur chat lorsqu’il mourra», peut-on lire dans le document. On y apprend également que l’un des plus importants cimetières pour animaux est le Los Angeles Memorial Park fondé en 1928, qui compte plus de 40 000 inhumations d’animaux, et où une place dans l’un des mausolées coûte entre 750$ et 1000$.

Alain Leclerc, directeur général de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, indique que la situation est bien différente au Québec. «La particularité des États-Unis, c’est que ce sont les salons funéraires qui offrent ce type de service. Ici, ce n’est pas le cas. Ceux qui l’offrent sont des entreprises privées, distinctes des salons funéraires pour humains.»

Quant à savoir si les entreprises funéraires québécoises pourraient s’ouvrir au marché des funérailles pour animaux dans un avenir prochain, M. Leclerc répond par la négative. «En tout cas pas nous. Aucune de nos membres n’en a manifesté l’intérêt», conclut-il.