Déconfinement partiel : le RCCM salue le pas en avant
COVID-19. Johanne Hinse, présidente du Regroupement des Chambres de Commerce de la Mauricie (RCCM), accueille favorablement la reprise des activités des magasins et des salons de coiffure tout en espérant que la Mauricie devienne rapidement zonée orange comme les régions du Nord et de l’Est du Québec.
«C’est déjà mieux, mais on aurait souhaité davantage pour les restaurants et les gyms. On a plein de commerces qui attendaient de bonnes nouvelles. On va devoir attendre encore», constate la présidente de l’organisme qui représente les entrepreneurs de l’ensemble de la région.
«Pour ceux qui peuvent ouvrir, on se croise les doigts pour que ce soit pour longtemps. On a souvent vu des fermetures après des ouvertures. Mais il faut avoir confiance. Les commerçants doivent continuer d’appliquer les mesures et si on fait bien les choses on pourra devenir une zone orange», ajoute Johanne Hinse tout en constatant une forme d’essoufflement au niveau des entrepreneurs.
«On le sent, les gens sont nerveux. Plus que cela s’étend dans le temps et plus c’est inquiétant entre autres pour la rétention du personnel. Le danger, c’est que les gens trouvent des emplois ailleurs. C’est la plus grande préoccupation en ce moment. Il faut une aide gouvernementale au niveau de la rétention et du recrutement de la main-d’œuvre», rapporte-t-elle tout en demandant des mesures gouvernementale plus flexibles.
De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Maskinongé pousse un soupir de soulagement pour ses commerçants locaux.
«C’est une très bonne nouvelle pour les commerçants. C’est certain que lorsque les gens peuvent entrer dans les magasins ça aide à la vente d’articles. Nous avons ici des commerces de proximité. Les gens aiment voir des gens. Le service à la clientèle est super important. C’est un peu ça qu’on vient chercher en allant dans les magasins», commente Geneviève Scott-Lafontaine, directrice générale.
«Nos gens attendaient ça depuis un bon moment déjà. On approche la fin de saison et certains magasins veulent écouler leur stock d’hiver, par exemple. Il va rester les restaurants qui souffrent beaucoup depuis le début de la pandémie. C’est difficile pour eux et on espère qu’ils pourront rouvrir bientôt», ajoute-t-elle.
(Avec la collaboration de Pier-Olivier Gagnon)