Crise des déchets : «Nous travaillons en étroite collaboration», assure la Régie

DÉCHETS. Les cinq jours de réflexion écoulés, la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie (RGMRM) n’a toujours pas accepté officiellement la proposition du ministère de l’Environnement. C’est que les deux partis, maintenant réconciliés, travaillent en étroite collaboration pour peaufiner les derniers détails.

«Un appel conférence a eu lieu et des représentants du ministère sont venus visiter le site d’enfouissement à St-Étienne-dès-Grès, vendredi dernier, afin de bien comprendre ce qu’on souhaitait faire. Nous avons pris connaissance de leurs recommandations pour arriver à une solution sous peu», a indiqué le président de la RGMRM, René Goyette.

À 11h tapante, hier, ce dernier a envoyé les documents nécessaires ainsi que ses demandes au ministère. «C’est maintenant entre leur main!», a-t-il déclaré, soulagé devant les tournures que prend cette crise. Ce dernier a admis «sentir qu’un climat d’échange très agréable», s’est installé depuis le début des discussions.

Si les deux parties arrivent à une entente, la RCMRM se verra décerner un certificat d’autorisation temporaire de quatre mois pour lui permettre de régler ses problèmes d’espace.

Cela lui donnera l’autorisation d’empiler davantage de déchets en hauteur dans une partie restreinte de la cellule 3, mais à condition que la Régie accepte de se soumettre à un contrôle renforcé et à des conditions environnementales très strictes.

Le ministère de l’Environnement propose aussi un plan de travail afin de l’accompagner vers l’obtention d’un certificat d’autorisation permanent.

Rappelons que depuis le 14 avril 2015, la Régie est en attente de cette autorisation pour pouvoir modifier la géométrie des cellules 1, 2 et 3 et y enfouir davantage d’ordures. Cela lui éviterait d’aménager une cinquième cellule.

Le ministère de l’Environnement réplique toutefois qu’il manque de nombreux documents, entre autres des études sur les émissions atmosphériques, pour qu’il puisse donner son accord.

La Régie a même envisagé la possibilité d’arrêter de collecter les ordures de la population, la semaine dernière, faute d’espace. Vendredi, elle annonçait toutefois avoir trouvé une solution temporaire à son problème.