«C’est un album en laine» -Ingrid St-Pierre

«C’est un album en laine», lance l’auteure-compositrice-interprète Ingrid St-Pierre au sujet de son deuxième album, «L’escapade».

«Je le vois comme un album d’automne. J’ai commencé à l’écrire l’an dernier, à l’automne, avec mes foulards en laine. Il est plus cocooning que le premier album», ajoute-t-elle.

Ingrid St-Pierre offre 11 nouveaux titres écrits durant la dernière année, à l’exception d’«En p’tit bonhomme» qui l’accompagne depuis plusieurs années en spectacle.

On reconnaît son style à travers ces 11 petites histoires aux paroles imagées, chantées avec un sourire en coin. Il y a cette demoiselle du café coin Livernoche qui croit se faire draguer ou encore cette Valentine éperdument amoureuse.

En plus du piano, bien présent tout au long de l’album, on retrouve les violons et violoncelle du quatuor Quatr’Ailes qui donnent une tout autre ampleur aux chansons.

«Je me suis beaucoup imprégnée de la musique de groupes qui composent une musique plus déployée, sans compter que j’adore la musique de film. Alors je voulais m’amuser et essayer d’autres sonorités comme des cuivres, des violons et des percussions», explique Ingrid.

«En plus des arrangements plus déployés, j’ai voulu utiliser une écriture plus abstraite et impressionniste. Je crois aussi que le côté «gamine» du premier album se retrouve dans «L’escapade», mais il est moins présent. Peut-être parce que j’ai écrit ces chansons à 27 ans et non il y a cinq ou six ans», souligne-t-elle.

Pas de pression

L’année a été chargée depuis le lancement de son premier album, «Ma petite mam’zelle de chemin».

Il y a eu les premières parties des spectacles de Robert Charlebois, sa tournée à travers le Québec, des spectacles en Suisse et à Paris, sans compter ses prestations remarquées au Gala des prix Gémeaux et au Gala de l’ADISQ.

Malgré les beaux succès qui ont découlé du lancement de son premier album, Ingrid St-Pierre a décidé de ne pas se mettre de pression sur les épaules lorsqu’est venu le temps d’écrire de nouvelles pièces.

«J’ai commencé à écrire l’automne dernier parce que j’en avais le goût. Je ne me suis pas posé de questions sur le fil conducteur de l’album, etc. J’ai simplement écrit. C’est au moment des arrangements que je me suis demandé dans quelle direction je suis allée. Les autres questions sont venues ensuite», raconte-t-elle.

«J’ai choisi de ne pas me laisser abattre par l’envie de plaire. Les arrangements sont à mon goût et je les assume. Je pense que le secret est de doser et de se faire confiance», ajoute-t-elle. Ingrid St-Pierre sera de passage à Maskinongé, au Magasin Général Le Brun, le 15 février prochain, mais les billets sont déjà tous vendus pour l’évènement.