Budget Saint-Boniface: augmentation de 2,75%

ÉCONOMIE. La municipalité de Saint-Boniface a adopté son budget 2016 au cours de la soirée de lundi et les contribuables devront payer une augmentation des taxes de l’ordre de 2,75% comparativement à l’année précédente.

La hausse du budget est principalement en raison de la fin du contrat de neige en 2015. «On estime que le prix de notre contrat pour le déneigement va monter, c’est principalement la raison de la hausse du budget», indique le maire Claude Caron.

Il s’agit d’un budget total de 5 361 556$, qui est équilibré pour les revenus et les dépenses. Le taux de taxe foncière général passe donc de 0,8204$ par 100$ d’évaluation, à 0,8534$ par 100$ d’évaluation pour 2016.

Concernant les services, on note une augmentation pour l’aqueduc de 212$ par logement en 2015, contre 225$ par résidence en 2016; le service d’égout passe de 89$ à 95$ par logement en 2016. Toutefois, il y a une diminution pour le service des matières résiduelles, dont le tarif était de 176$ par porte en 2015, contre 169$ par porte en 2016. «La baisse est en raison de notre performance pour la récupération, ce qui fait que nous avons moins de déchets», explique M. Caron.

En raison de l’entente du nouveau Pacte fiscal, la municipalité a effectué un exercice rigoureux. «On prévoit un surplus de 80 000$ pour 2015, ce qui nous fait un surplus cumulatif d’environ 300 000$. Nous voulons garder ce coussin. Je pense que le conseil a été raisonnable et nous avons écouté les gens. Chose certaine, l’austérité est là», ajoute le maire.

Les projets

Concernant les projets majeurs à venir à Saint-Boniface, il y a la préparation des plans et devis qui doivent être soumis au gouvernement pour le bassin d’assainissement des eaux.

En 2017 et 2018, d’importants règlements d’emprunt arriveront à terme, notamment concernant l’aqueduc, ce qui allégera le fardeau fiscal de la municipalité. «En 2017, nous prévoyons procéder à l’adoption d’un règlement d’emprunt d’environ 2 M$ pour l’asphaltage de la majorité de nos rues qui sont en fin de vie», affirme le premier magistrat.

Concernant l’agrandissement de l’école Sainte-Marie, M. Caron indique être à la merci du gouvernement. «Si le gouvernement ne donne pas l’aval, nous ne pourrons rien faire. On ne peut pas prévoir des sommes pour un agrandissement. Si le gouvernement stipule que nos enfants doivent aller dans une autre école, on aurait l’air fou. On va attendre, peut-être qu’il y aura des développements après les Fêtes.»