Avoir les bleus c’est délicieux

La saison estivale se poursuit et c’est maintenant au tour des bleuets de voler la vedette chez les petits fruits. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si les précipitations incessantes des mois de juin et de juillet ont nui aux cultures, elles ont plutôt favorisé les bleuetières. Selon le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (SPBQ), l’important couvert de neige a protégé les plants. Donc, les prédictions sont bonnes et la qualité sera au rendez-vous.

La perle bleue du Lac est devenue la plus importante culture fruitière du pays. Au Québec, on récolte plus de 45 millions de livres de bleuets chaque année. Bien que la majorité provienne de la région du Lac-Saint-Jean, on retrouve plusieurs bleuetières en Mauricie. D’ailleurs, toujours selon le SPBQ, la région se classe au 4e rang avec plus de 300 000 livres de bleuets par an.

Les sols sablonneux étant propices à la croissance de l’arbrisseau, on retrouve les bleuets en abondance, principalement en Haute-Mauricie. Si quelques producteurs cultivent le bleuet en corymbe dans les champs, la majorité possède des bleuetières sauvages. Le bleuet en corymbe est plus gros et plus charnu que le bleuet sauvage qui est plus petit est plus goûteux.

Oser le bleu c’est délicieux, mais c’est aussi un choix gagnant pour la santé. Disponible frais, congelé ou séché, le bleuet se distingue par sa commodité, sa polyvalence et sa valeur nutritive. Les preuves scientifiques ne cessent de s’accumuler à l’effet que les bleuets contribuent à lutter contre les maladies. Ces recherches ont d’ailleurs créé un véritable engouement chez les consommateurs, qui sont maintenant de plus en plus friands de ce petit fruit. D’ailleurs, il se classe bon premier parmi les fruits les plus riches en antioxydants. Ceux-ci contribuent à prévenir les maladies cardiovasculaires, les cancers et les problèmes liés au vieillissement. Ils sont également une excellente source de vitamine C, de potassium et de fibres.

Vous hésitez encore à faire des provisions au congélateur? Sachez que le bleuet congelé, étant moins riche en eau, renferme encore plus d’antioxydants. Vous n’avez plus d’excuse pour ne pas intégrer le bleuet à votre alimentation tout au long de l’année

Les bleuets, un peu, beaucoup, à la folie

Si on laisse de côté les considérations nutritionnelles, les bleuets se laissent savourer purement et simplement. Les puristes les préféreront nature, tandis que d’autres se laisseront tenter en les accompagnant d’un peu de crème et d’une pointe de sucre. Il est important de choisir des fruits bien colorés, non ratatinés et exempts de moisissure. À la suite de la période de récolte, on peut continuer à profiter de sa fraîcheur, de sa saveur unique et de ses bienfaits pour la santé en consommant de nombreux produits qui l’utilisent en tête de liste des ingrédients. Bref, le choix ne manque pas.