Assurance emploi: un délai d’attente trop long

Le député de Berthier-Maskinongé, Guy André, dénonce les injustices que vivent les travailleuses et les travailleurs qui déposent une demande à l’assurance-emploi. Il cite en exemple la vingtaine de personnes qui travaillaient à l’usine Meubles JLM de Saint-Édouard-de-Maskinongé qui se verront privées de deux semaines de revenu à cause du délai de carence. Rappelons que ces travailleurs se sont retrouvés sans emploi à cause d’un incendie qui a détruit l’entreprise le 29 novembre dernier.

Le délai de carence impose un délai de deux semaines d’attente pour les nouveaux prestataires d’assurance-emploi. Concrètement, les travailleuses et les travailleurs ne récupèrent jamais financièrement ces deux semaines d’attente alors qu’ils payent des cotisations. Le député Guy André a d’ailleurs déposé le 16 septembre dernier, une pétition réclamant l’abolition du délai de carence. Celle-ci fut signée par plus de 4 000 personnes de la circonscription de Berthier-Maskinongé. «C’est pourtant clair, la pétition exprime bien les besoins et les attentes des travailleurs de Berthier-Maskinongé. Pendant ce temps, les députés conservateurs refusent obstinément d’éliminer le délai de carence en rejetant le projet de loi C-241 du Bloc Québécois. Je vais écrire à la ministre pour lui demander d’abolir le délai de carence pour les travailleurs de cette entreprise, car il s’agit tout de même d’une circonstance particulière.», a conclu Guy André.