Agrandissement école Ste-Marie: la pétition déposée
SAINT-BONIFACE. Une quinzaine de parents de Saint-Boniface se sont présentés au bureau du député Pierre Giguère lundi matin afin de remettre une pétition de plus de 2200 noms pour l’agrandissement de l’école primaire Ste-Marie.
Des élus de Saint-Boniface, trois conseillers et le maire Claude Caron, étaient aussi présents au bureau du député pour venir en appui au groupe de parents.
Il était possible pour les gens de Saint-Boniface de signer la pétition dans différents commerces, aussi à domicile puisqu’un groupe de parent a réalisé du porte à porte.
M. Giguère a confirmé qu’il allait remettre la pétition au ministre de l’Éducation dès demain (mardi). 4651 personnes résident à la municipalité. Les enfants de l’école ont même écrit leur nom sur une liste qui a été remise à M. Giguère sur lequel il était inscrit: «J’aime mon école, mon village, mes amis et ma famille.»
«50% de la population de Saint-Boniface a signé la pétition ce qui prouve que les gens ont à cœur leur école, affirme le député Giguère. L’objectif premier est que l’école Ste-Marie soit agrandie, mais j’ai une certaine prudence dans ce dossier en raison des problématiques. Il y a aussi les réalités du terrain, les parents m’ont souligné des points et je vais les rapporter au ministre. Ce n’est pas la même réalité à Saint-Boniface qu’à Shawinigan.»
Questionné concernant sa déclaration la semaine dernière que la commission scolaire a mal fait son travail dans ce dossier, M. Giguère a souligné qu’il regardait plutôt vers l’avant. «Aujourd’hui je suis ici pour faire avancer le dossier. Depuis quelques semaines, je travaille énormément pour le faire avancer. C’est à chacun de porter son chapeau. Pour ce bout-là, je n’ai plus d’énergie à mettre pour ça. Je travaille pour les enfants. La commission scolaire a déposé un projet d’agrandissement en connaissant les contraintes, et advenant un refus, ça sera la faute du méchant gouvernement. Quand on connaît les contraintes, il faut les travailler pour les amoindrir.»
Y a-t-il un plan B pour M. Giguère advenant une réponse négative du ministre de l’Éducation? «Nous avons eu une discussion concernant un plan A et il faut travailler tous ensemble, avec les parents et la commission scolaire. Les journalistes sont arrivés avant qu’on puisse discuter d’un plan B.»
De son côté, la représentante des parents de l’école Ste-Marie, Marie-Ève Landry, s’est dite heureuse de l’écoute du député. «Je suis très satisfaite de la rencontre. M. Giguère a une grande ouverture, il a écouté nos arguments, et il en avait lui-même à ajouter pour l’agrandissement. Notre demande n’est pas un luxe, c’est l’agrandissement dont nous avons besoin. C’était une rencontre réconfortante aussi, on va partir sur des bases positives et nous allons continuer à nous mobiliser pour la suite des choses. Je suis optimiste. Je vais au-delà de la politique et de l’économie. Nous misons sur les enfants, et ce sont eux qui vont pouvoir faire pencher une décision positive. Je m’attends aussi à ce que notre député nous appuie et qu’il continue à travailler avec nous. Nous avons d’autres actions de prévues, notamment faire une vidéo d’une chaîne humaine avec les parents et les enfants.»