À quand un scanner au CSSS de Maskinongé?
SANTÉ. La réalité de la réorganisation du système de système amène le député de Maskinongé à repousser son projet d’amener un tomodensitomètre (scanner) au centre hospitalier de Louiseville.
S’il en faisait une priorité pour Maskinongé lors de la dernière campagne électorale provinciale, Marc H. Plante demeure réaliste. Ce n’est pas demain que les citoyens du comté de Maskinongé pourront bénéficier de ce nouvel appareil au centre hospitalier de Louiseville.
«On travaille toujours le dossier, mais cela ne pourra pas se concrétiser à court terme. Présentement, le ministère et le CIUSSS évaluent si les appareils répondent aux besoins de la population. Des appareils comme ce que je souhaitais avoir à Louiseville, il y en a à Shawinigan et Trois-Rivières. Il faut voir si ça répond aux besoins, aux listes d’attente et s’il y en a suffisamment dans la région ou ça en prendrait un troisième», admet Marc H. Plante, député de Maskinongé.
M. Plante ne fait pas de croix définitive sur le projet, mais avoue qu’il prendra plus de temps que prévu à se réaliser, si tel est le cas.
«Ce qui est important c’est de procéder à la réorganisation pour le bien de la population, que les patients soient vus plus rapidement et que la population puisse bénéficier des services nécessaires. On ne ferme pas la porte, mais il n’y a pas d’annonce prévue à court terme. Si la nouvelle structure permet d’accélérer les listes d’attente, nous serons déjà gagnants et peut-être que nous n’aurons pas besoin du scanner.»
Le député de Maskinongé croit qu’avant la réorganisation des services de santé, soit lorsque les centres hospitaliers fonctionnaient de manière individuelle, la demande était présente. Maintenant, selon M. Plante, « il faut évaluer si la demande est justifiée ».
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