77 millions $ en retombées économiques pour la Mauricie

FAUNE . La chasse, la pêche et la villégiature constituent des activités économiques vitales pour la Mauricie. Le ministre responsable de la région de la Mauricie et député de Trois-Rivières, Jean-Denis Girard, au nom de son collègue Laurent Lessard, ministre des Forêts de la Faune et des Parcs, faisait état des retombées économiques des activités liées à la faune dans la région.

« Les dépenses engendrées par les activités des chasseurs, des pêcheurs et des piégeurs bénéficient grandement à la vitalité économique de notre région. Ainsi, cette étude révèle que plus de 1 000 emplois à temps plein sont associés à la pratique des activités fauniques en Mauricie et qu’au total 77 millions $ sont générés par les dépenses de ses adeptes », a déclaré le ministre Girard.

« La Mauricie regorge de lieux de grande qualité pour pratiquer des activités fauniques. Nous invitons les visiteurs à compléter leur séjour de chasse, de pêche et de piégeage en venant apprécier les nombreux attraits récréotouristiques qui font la renommée de notre région », indiquaient pour leur part, les élus de la région de la Mauricie, Julie Boulet, députée de Laviolette, Marc H. Plante, député de Maskinongé, Pierre Giguère, député de Saint-Maurice et Pierre-Michel Auger, député de Champlain.

En 2014, on a mis à jour les retombées économiques engendrées par la chasse, la pêche et le piégeage. Au Québec, on estime qu’un million d’adeptes consacrent leur temps libre à ce loisir, soit 300 000 chasseurs, 700 000 pêcheurs et 8 000 piégeurs. Ils y investiraient 15 millions de jours et dépenseraient 1,6 milliard $.

La chasse à l’orignal, au petit gibier et au cerf de Virginie génère, à elle seule, des retombées de 360 millions $.

«Le doré, la truite mouchetée et l’orignal sont les trois espèces fauniques qui génèrent le plus de retombées économiques au Québec. Ces trois espèces produisent des retombées de 625 millions $. Par jour d’activité, ce sont la pêche au saumon atlantique, la chasse au caribou et la chasse au cerf de Virginie sur l’île d’Anticosti qui entraînent le plus de retombées», estime le ministère.

Seulement pour 2013, Faune et Parcs a vendu pour 1,3 million de permis de chasse, de pêche et de piégeage. Cette tradition contribue à la création et au maintien de près de 14 000 emplois équivalents à temps complet et les dépenses des adeptes génèrent annuellement, au Québec, près de 900 millions $ en valeur ajoutée et 180 millions $ en revenus pour le gouvernement. L’étude a été réalisée par la firme ÉcoRessources pour le compte du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.