561 km à pied au profit de la santé mentale
PÉRIPLE. Jean-David Pelletier, auteur du récit «Les cocottes du vilain sapin ou la folle épopée de Johnny-D», accomplira l’exploit de marcher 561 km à pied, de Montréal à Rimouski, en 18 jours. Le 30 mars prochain, l’auteur quittera l’île de Montréal à la marche avec ses chiens, afin d’amasser des fonds pour la «Fondation Jeunes en tête». Il passera par Louiseville les 1er et 2 avril. Invité au Salon international du livre de Québec pour promouvoir son tout premier récit, Jean-David a décidé de s’y rendre en marchant, puis de poursuivre jusqu’à Rimouski. Il rencontrera en chemin lecteurs, libraires et médias afin de parler de son histoire et surtout recueillir des dons pour une cause qui lui tient particulièrement à cœur: la maladie mentale. À raison d’une moyenne de 30 km par jour, dormant parfois dans sa tente, Jean-David et ses chiens Billibob et La Pépette traverseront une bonne partie de la province et de nombreuses villes et villages à pied. La folle histoire de Johnny-D Jean-David Pelletier, 39 ans, travaille depuis une quinzaine d’années dans les médias et les communications, plus précisément dans le domaine de la télévision et du spectacle. Jean-David doit composer depuis son enfance avec des épisodes de dépression majeure. La plus longue marche de sa vie est certainement celle de sa quête d’équilibre. Les soins qu’il a reçus et son entourage exceptionnel lui permettent de vivre avec sa maladie mentale, mais la route a été longue et le sera encore. Il croit en la guérison, la prévention et la sensibilisation à la cause. Son association avec «Jeunes en tête», un organisme qui a pour mission de prévenir la détresse psychologique des jeunes de 11 à 18 ans au Québec, coulait de source. En 2015, Jean-David réalisait son premier voyage à pied sur le célèbre chemin de Compostelle, marchant 840 km en 22 jours et découvrant une réelle passion pour ce type de voyage. L’hiver dernier, il quittait de nouveau Montréal pour un pèlerinage de deux mois, sur les routes d’Italie. Il était dans un état d’épuisement avancé. C’est lui qui a eu l’idée d’installer, au centre-ville de Montréal, un sapin de 26 mètres, baptisé par ses détracteurs le «sapin laid de Montréal» et devant rivaliser avec le célèbre arbre de Noël du Rockefeller Center. Dans son sac à dos, Jean-David avait pris soin d’apporter quatre cocottes du «vilain sapin» dans le but de les planter sur son chemin. Il raconte les anecdotes de ce mémorable voyage dans «Les cocottes du vilain sapin ou la folle épopée de Johnny-D».