350e de Louiseville: le parc Tricentenaire est inauguré

Par Myriam Lortie
HISTOIRE. C’est le dimanche 6 septembre à Louiseville, au beau milieu d’une journée de célébration historique en trois temps, que le parc Tricentenaire a été inauguré devant de nombreux citoyens. C’est donc après la reconstitution historique et peu avant le souper des familles souches que le comité des Fêtes du 350e anniversaire de Louiseville a procédé à l’enfouissement d’un coffre commémoratif dans le parc situé derrière l’église, qui constitue le legs de la Ville.

Le ruban a officiellement été coupé dimanche après-midi pour le dévoilement de ce parc réaménagé pour l’occasion. Celui-ci est maintenant doté d’un buste de la princesse Louise, qui trône à l’entrée avec sa robe constituée d’arrangements floraux. Des pierres gravées au nom de citoyens ou de familles pavent désormais «L’allée des Louisevillois», qui mène à un pavillon érigé au centre du parc. Celui-ci servira à accueillir divers évènements culturels. La statue du Sieur de Manereuil a quant à elle trouvé un nouvel emplacement. Une chaise géante symbolisant l’industrie du bois ainsi que des panneaux historiques sous forme de parchemins ont également été disposés dans le parc.

«Ma Louiseville, on la fête aujourd’hui. Nous avons vécu de beaux moments, c’est beau de voir l’histoire», a lancé le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, qui avoue avoir été ému lors de la reconstitution historique plus tôt en journée. «On a fait un endroit où les gens de partout vont pouvoir venir. Louiseville a maintenant son Central Park», a-t-il exprimé au sujet du parc Tricentenaire.

Pour Doris Scott, l’enfouissement du coffre souvenir et l’arrivée des soldats ont été les moments forts de la commémoration. «C’est une grosse journée, beaucoup d’histoire et d’appel à ceux qui sont venus avant nous, qui ont bâti notre ville. C’est agréable de faire toutes sortes d’activités, mais il faut se souvenir aussi.» Les difficultés vécues par les premiers arrivants, notamment les femmes, l’habitent entre autres. Dans le parc, Dors Scott a un faible pour le sentier de briques gravées, significatif pour les descendants des citoyens actuels. «Je trouve que c’est très symbolique, c’est quelque chose qui va rester.»

L’abbé Jean-Pierre Guillemette a béni les lieux avant que le coffret souvenir soit enfoui en terre. Celui-ci contenait plusieurs objets représentatifs de l’époque actuelle, tels que des pièces de monnaie, un téléphone intelligent, des souvenirs des Fêtes du 350e anniversaire de Louiseville, des graines de sarrasin ou une rondelle de hockey.

La Ville sera désormais chargée de l’entretien du site en plus d’y greffer des nouveautés au fil du temps comme une zone couverte par un réseau Wi-Fi, un bâtiment de services, le remplacement d’arbres ou l’aménagement de sentiers de patin l’hiver. 300 nouvelles briques s’ajouteront aux 304 actuelles, en souvenir des habitants de Louiseville.