150e de Saint-Étienne-des-Grès: un héritage intemporel

Pour commémorer son 150e anniversaire de fondation, la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès désirait offrir un legs à la communauté stéphanoise et aux générations futures. De ce fait, le village possède maintenant son propre cadran solaire, installé au Parc Réal St-Onge.

Tout a été pensé pour faciliter la lecture de l’heure sur ce cadran: seules les heures et demi-heures sont indiquées, il est incliné et comprend également les explications nécessaires pour lire correctement l’heure. Le tableau de conversion explique de façon brève comment transposer l’heure solaire à l’heure légale selon la période de l’année. «La municipalité de Saint-Étienne est chanceuse de posséder un cadran solaire unique. Il faut dire qu’il est assez rare que le style et même tout le monument soit en pierre. Généralement, le style est en métal, mais avec le temps, ça finit par rouiller ou se détériorer», explique René Brodeur, architecte concepteur du cadran solaire.

Le granit s’est pourtant imposé à Jean Boucher qui devait choisir les pierres, soit du granit noir du Zimbabwe pour le cadran et du granit du Québec pour la base. «Il y a un dicton qui dit que le granit est le seul matériau qui résiste à la nature. Alors, on devrait l’avoir pour longtemps ce cadran solaire», commente-t-il.

D’après le représentant du maire, Gaétan Léveillée, il s’agit d’un point d’intérêt touristique pour la région, tout en ajoutant que le cadran solaire n’est pas qu’une décoration, mais également un instrument de mesure du temps. Son arrivée permettra aussi un réaménagement des sentiers du Parc Réal St-Onge.

Prochainement, la municipalité fera inscrire son cadran solaire à la Commission des cadrans solaires du Québec. Il faut dire qu’en Mauricie, les seuls étant recensés se trouvent au Couvent des Ursulines et au Séminaire St-Joseph à Trois-Rivières.