Mort d’Henry Worsley: Frédéric Dion sous le choc
RÉACTIONS. C’est avec stupeur et tristesse que l’aventurier de Notre-Dame-du-Mont-Carmel Frédéric Dion a appris le décès de l’explorateur britannique Henry Worsley. L’homme de 55 ans est mort en expédition après avoir tenté de traverser l’Antarctique en solitaire.
La triste nouvelle a pris Frédéric Dion par surprise lundi matin, alors que l’aventurier suivant déjà son homologue anglais sur le web, notamment sur le site d’aventures ExplorersWeb.
Le décès d’Henry Worsley est survenu dimanche et a été confirmé par sa famille le lendemain. On attribue son départ à une défaillance de plusieurs organes et à la déshydratation.
L’aventurier avait quitté en novembre pour une traversée historique de 1600 km, tirant ses vivres et son équipement sur un traîneau. La fin de son périple n’était plus qu’à quelques centaines de kilomètres lorsqu’il a été évacué d’urgence vendredi pour un transport à l’hôpital.
«Ayoye…ce n’est pas cela que l’on recherche quand on part en aventure. Je suis sidéré», a indiqué le père de famille en entrevue à l’Hebdo. Ayant accompli semblable périple en Antarctique l’an dernier, M. Dion s’est dit touché par cette sombre annonce. Il n’a pas hésité à qualifier l’expédition de l’homme comme «le projet le plus audacieux du moment».
«Je suivais Worsley et il semblait avoir un bon équipement, un bon poids et un bon moral…Il semblait avoir fait ses devoirs», a-t-il commenté sur le décès de l’ex-militaire. Worsley effectuait depuis novembre un parcours en solo sans ravitaillement.
«Il avait un trajet inverse au mien. En fait, il se trouvait à avoir complété la partie la plus difficile de son périple. C’est dommage, car la ligne est mince entre entreprendre des risques et risquer sa vie.»
Vraisemblablement troublé par la nouvelle, Frédéric Dion a dit se souvenir en bien de son aventure en Antarctique. «C’était un grand rêve et une aventure magnifique!»