Une dernière chance pour le Bellemare

HOCKEY. Au cours des derniers jours, la Ville de Louiseville a bien failli emprunter le chemin des tribunaux afin d’obtenir les sommes requises pour régler la facture de la location du Centre sportif de Louiseville par le Bellemare de Louiseville.

Toutefois, le conseil municipal a décidé d’accorder une dernière chance à l’organisation avant d’utiliser les grands moyens. Présentement, le Bellemare de Louiseville doit environ 1 500$ à l’administration municipale pour la location de la glace et de l’aréna.

«Cette dette dure depuis plusieurs mois. On nous dit qu’on devrait avoir un chèque cette semaine. Peut-être qu’on devra envoyer une mise en demeure bientôt, mais je garde espoir que les dirigeants règleront le problème rapidement», lance d’entrée de jeu le maire de Louiseville.

Yvon Deshaies a bien hâte de classer ce dossier. Dans les circonstances, il estime qu’il serait préférable pour l’organisation de maintenir une bonne relation. «C’est très déplorable de ne pas être encore payé. Ça fait longtemps qu’on attend. On est ouvert à la discussion! Toutefois, ils savent qu’ils doivent de l’argent depuis un bout. Poursuivre devant les tribunaux, ça ne donne pas une bonne relation. Le Bellemare devrait prendre cette dernière chance qu’on offre», suggère Deshaies.

Retour de la formation

À la lumière des rumeurs qui circulent dans le centre-ville de Louiseville, le retour de l’équipe à Louiseville serait incertain. Yvon Deshaies a d’ailleurs été informé que les affaires n’allaient pas si bien qu’on l’aurait souhaité chez les dirigeants de la formation de hockey senior.

«Il y a un gros doute qui demeure. Je pense qu’il y a 50% des chances que l’équipe reste et 50% des chances que l’équipe quitte. Les propriétaires se sont donnés beaucoup au cours de la dernière saison pour garder l’équipe, ils ont investi temps et argent, mais la réponse au niveau des assistances n’est pas très bonne. J’ai eu l’occasion d’assister à quelques parties lors de la dernière saison et j’ai pu constater moi-même qu’il y a moins de gens qu’avant. Je pense que les dirigeants mangent de l’argent. J’ai entendu dire qu’il y aurait des changements au sein du groupe de propriétaires, mais je n’en sais pas plus.»

Peu importe la décision de l’équipe de demeurer ou non à Louiseville, le maire confirme que la ville a fait son maximum pour aider la formation l’an dernier. «On ne peut pas faire plus. On souhaite que l’équipe reste ici, mais on verra leur décision!»

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