«Un juge doit pratiquer sa discipline» – Gabrielle Gingras

S’impliquer et juger pour athlètes. Gabrielle Gingras, juge de calibre international en trampoline, signale que tout bon juge sportif doit être disponible et pratiquer sa discipline.

«C’est d’abord l’admiration pour un juge qui m’a menée où je suis maintenant», confie l’ursuloise, juge depuis maintenant 15 ans dont dix pour la fédération internationale de gymnastique. «Il faut s’impliquer, voir des compétitions de tous les niveaux; qu’il s’agisse de compétition régionale, provinciale, nationale ou internationale, le juge doit rester impartial et donner une note selon la performance générale d’un athlète», soutient l’ursuloise.

Implication et disponibilité

«Tout bon juge doit s’impliquer suffisamment et être très disponible, les compétitions à l’international sont loin d’être de simples voyages. J’ai passé près de deux mois en dehors pour les compétitions.

«Un juge doit procéder à un échauffement, comme tout bon athlète, et entraîner son jugement. Il faut constamment se mettre à jour sur l’arrivée de nouveaux règlements et des changements au niveau du pointage»,illustre la graphiste de formation.

Le Canada et l’Australie sont selon la juge ursuloise des références en matière d’évaluation de compétitions sportives. «Nous n’avons pas peur de sortir de la zone de confort lors de l’attribution des notes et de les attribuer avec discernement. Ces deux pays sont exempts de tricherie et donnent les notes en fonction de ce qu’ils ont vu»,soutient la juge en guise de conclusion.