Patricia Landry renoue avec l’Équipe nationale de baseball

Patricia Landry a obtenu une chance en or, soit celle de renouer avec l’Équipe nationale féminine de baseball. Celle qui baigne dans le monde du baseball depuis sa tendre enfance n’allait pas rater pareille occasion.

C’était un retour aux sources pour la Stéphanoise, elle qui a occupé les postes d’entraîneur-chef sur Équipe Québec de 2011 à 2014, et d’assistante sur l’Équipe nationale de 2011 à 2018.

« C’est André Lachance, qui travaille auprès de l’Équipe nationale depuis 2004, qui m’avait donné cette chance dans le temps et c’est lui qui a contacté Vanessa Riopel, chez Baseball Canada, pour m’offrir cette opportunité. J’ai dit oui tout de suite et j’étais très contente. Ça me donne la chance de pouvoir côtoyer les 41 meilleures joueuses au Canada et de renouer avec certaines avec qui j’ai déjà joué, et d’autres que j’ai déjà coachées », lance-t-elle.

« Je suis toujours restée en contact avec l’Équipe nationale même si j’ai arrêté de m’impliquer. J’avais un travail professionnel qui me faisait beaucoup voyager alors j’ai pris la décision de ralentir. J’avais vraiment hâte de pouvoir constater comment l’Équipe a évolué depuis plus de 15 ans. Il y a une grande différence entre le moment où j’y ai joué et aujourd’hui. »

En effet, les meilleures athlètes féminines – âgées en 16 et 30 ans – de partout au Canada avaient rendez-vous à Trois-Rivières en vue des sélections de l’Équipe nationale. Ce camp d’évaluation et de sélection se tenait chez Baseball 360 Trois-Rivières alors que les matchs étaient disputés au Stade Quillorama.

Longue carrière

Celle qui travaille à la Maison Carpe Diem de Trois-Rivières a elle-même connu une brillante carrière au baseball. Elle a joué son baseball mineur avec les Royaux (de St-Étienne-des-Grès) avant de plus tard, évoluer dans la Ligue de baseball rurale de la Mauricie (LBRM). En 2004, elle s’est taillé une place au 2e but et l’arrêt-court avec Équipe Québec avant de joindre l’Équipe nationale comme voltigeuse, de 2005 à 2010.

« Mon amour pour le baseball est venu de mon père. J’avais 4 ans et j’allais le voir jouer à la balle. Il s’est mis à organiser du mini-baseball pour les 4 ans à St-Étienne-des-Grès, ce qui est comparable au Rallye Cap aujourd’hui. J’ai toujours eu la chance d’être bien entouré dans ma carrière de baseball et j’ai rencontré de très bonnes personnes. J’ai eu de belles opportunités qui m’ont permis de voyager dans plusieurs pays et de voir différentes cultures », témoigne-t-elle.

Nouveau projet à l’horizon?

Coach Landry n’était pas très loin de son sport de prédilection, elle qui fait actuellement partie d’un projet pilote de haute performance.

« Je suis impliquée dans un projet pilote avec baseball Québec. On essaye de mettre sur pied une première académie de baseball, un peu comme on retrouve en baseball masculin. Si le projet est adopté et fonctionne dans le futur, j’embarque! », ajoute celle qui est également consultance en préparation mentale.

« Je suis devenue coach pour redonner aux filles et parce que je sus cuiseuse de voir ce qu’elles font et comment elles se développent. J’ai coaché longtemps au basketball aussi, au Séminaire Saint-Joseph (SSJ) et au Collège Marie-de-l’Incarnation (CMI). Mon but, c’est toujours de développer les filles pour en faire de meilleures joueuses, mais aussi de meilleures personnes », conclut-elle.