Maskinongé: des jeunes réclament un skatepark plus fonctionnel

SPORT. Les amateurs de planches à roulettes, de BMX, de trottinettes ou de patins à roues alignées aiment bouger, s’entraîner dans un environnement sécuritaire et vivre des sensations fortes.

Des jeunes qui fréquentent le skatepark de Maskinongé ont récemment lancé une pétition demandant à la municipalité d’améliorer cette infrastructure, aménagée il y a près de 10 ans, avec l’ajout de nouveaux modules.

«On veut quelque chose de plus intéressant et de plus amusant, un peu comme à Louiseville»

– Maïka Larouche

Cette initiative chapeautée par une jeune fille du secteur consiste essentiellement à sensibiliser le conseil municipal sur l’importance d’offrir une plus grande diversité de structures aux jeunes qui souhaitent développer leurs habiletés dans la discipline de leur choix et se dépasser. «C’est en discutant avec des amis qu’on a eu l’idée de recueillir des appuis pour demander à notre municipalité d’améliorer le skatepark. Ce qu’il y a présentement c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. On souhaiterait avoir plus de modules. On veut quelque chose de plus intéressant et de plus amusant, un peu comme à Louiseville», explique Maïka Larouche, instigatrice.

D’ailleurs, si c’était à refaire, l’adolescente de 15 ans suggérait au conseil municipal de suivre le modèle de la ville voisine et d’investir dans les structures en béton puisque celles métalliques, une fois exposées au soleil, deviennent excessivement chaudes, voire même brûlantes, en plus d’être bruyantes.

Objectif: 300 signatures

Comme le porte-à-porte s’avère plus difficile en période de pandémie, les jeunes utilisateurs et leurs parents ont publié sur les réseaux sociaux cette pétition, dont l’objectif est de recueillir 300 signatures. Au moment d’écrire ces lignes, 170 personnes avaient répondu à l’appel. «Le skatepark est bien achalandé à Maskinongé. Il y a un certain engouement. Je demeure tout près et je constate qu’il y a toujours plein de monde, autant des adultes que des enfants. Par contre, avec aussi peu de modules, c’est difficile pour tous ceux qui l’utilisent de s’exercer. Nous sommes obligés d’aller à Louiseville pour en profiter pleinement», indique Mlle Larouche.

Elle-même utilisatrice du parc avec sa trottinette, Maïka Larouche est confiante que l’appui de la population sera au rendez-vous et que le conseil municipal prêtera une oreille attentive au projet. «La communauté de Maskinongé est généralement réceptive à aider. Je ne sais pas à combien les améliorations peuvent se chiffrer. Ça dépend vraiment de ce qu’on ajoute, du budget de la municipalité et de la volonté des élus. Par contre, on a déjà quelque chose d’aménager. Il suffit juste de bonifier», lance-t-elle flanquée de sa mère Danielle Caron.

Le dépôt de cette pétition, prévu lors des prochains jours, sera accompagné d’une lettre explicative soulignant l’intérêt des responsables de s’impliquer dans le processus d’amélioration et leur engagement à trouver des commanditaires pour compléter le montage financier du projet. Déjà, des commerces locaux auraient démontré une certaine ouverture à contribuer à sa réalisation.

Les jeunes de Maskinongé comptent maintenant sur leur conseil municipal pour pouvoir pratiquer de nouvelles pirouettes sur des modules fraîchement installés, et ce, dès l’été prochain.

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